Les préoccupations socioprofessionnelles des enseignants universitaires ont été au cœur d'une rencontre tenue mardi entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, et la Fédération nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (FNESRS), et ce dans le cadre de la consécration de la culture de dialogue et de concertation avec les partenaires sociaux. Cette rencontre qui a réuni au siège du ministère, le ministre avec les responsables de la FNESRS représentant les catégories des enseignants chercheurs et le syndicat des chercheurs permanents et le personnel chercheur a porté sur de nombreuses préoccupations socioprofessionnelles à leur tête le partenariat et le dialogue au niveau des établissements universitaires et de recherche, des instances scientifiques et des laboratoires de recherche. Elle a porté également sur la carrière de l'enseignant universitaire, le chercheur permanent et le personnel de recherche ainsi que les œuvres sociales au profit de l'enseignant universitaire et le dossier de logement. Au sujet du logement, les responsables de la FNESRS ont mis l'accent sur la situation de l'enseignant universitaire qui souffre dans ce domaine en dépit de la convention conclue entre le MESRS et le ministère de l'Habitat, appelant à l'activation de cette convention et au parachèvement des projets en cours de logement dédiés aux enseignants en sus du dégel des autres projets". M. Benziane a fait part de son côté de contacts sur ce dossier, s'engageant à parachever les projets en cours de réalisation en attendant la réalisation d'autres projets". Lire aussi: Enseignement supérieur: l'excellence et l'innovation, piliers du plan de travail du secteur Il a également réaffirmé la disponibilité du ministère à "consacrer la culture de dialogue et de concertation avec les partenaires sociaux et tous les acteurs du secteur pour soulever les préoccupation et œuvrer à trouver les solutions nécessaires". De son côté, le Secrétaire général du ministère, Noureddine Ghouali a affirmé, en marge de la rencontre que le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique "a mis en place une feuille de route en coordination avec tous les partenaires sociaux du secteur, en vue de renforcer l'enseignement et l'évaluation à distance, pour tous les niveaux, conformément à la situation sanitaire que connait le pays". "Toutes les mesures sanitaires et préventives ont été prises, à travers le travail par brigade jusqu'à la clôture de l'année universitaire 2019/2020, prévue le 30 novembre en tenant compte de la capacité d'accueil de l'établissement universitaire", a-t-il ajouté, précisant que la prochaine rentrée universitaire est prévue pour le 1 décembre et "tous les établissements universitaires sont prêts à accueillir les nouveaux bacheliers, en définissant une période consacrée à leur accueil, leur orientation et leur inscription". Un décret ministériel accordant aux étudiants le droit de choisir entre la présence au sein de l'établissement universitaire ou l'enseignement à distance, a été signé, a indiqué M. Ghouali qui a annoncé d'autres mesures de facilitation des procédures d'évaluation et de passage.