Les travaux de la 2eme édition de la Conférence nationale des startups "Algeria Disrupt 2022", ont débuté samedi à Alger, sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, en présence du Médiateur de la République, des membres du Gouvernement et des représentants d'institutions publiques et financières. Organisée par le ministère délégué chargé de l'Economie de la connaissance et des startups, " Algeria Disrupt 2022" se tient au Centre international des conférences (CIC) avec la participation de porteurs de projets innovants, de start-up et des incubateurs, en plus de professeurs d'université, d'experts et de chercheurs. Peu avant le début de la Conférence, M. Benabderrahmane, accompagné du Médiateur de la République, Brahim Merad, du ministre délégué chargé de l'Economie de la connaissance et des startups, Oualid Yacine, et des ministres de l'Energie et des Mines, des Finances et de l'Enseignement supérieur, a visité une exposition regroupant une vingtaine de startups, organisée en marge de la Conférence afin de mettre en exergue la créativité de la jeunesse algérienne, qui a prouvé ses grandes potentialités notamment durant la pandémie. Le premier ministre s'est entretenu avec les exposants qui lui ont présenté des aperçus sur leurs projets innovants. Il a réitéré, à cette occasion, l'engagement de l'Etat à soutenir et à accompagner les porteurs de projets, en incitant les jeunes exposants à s'intéresser aux secteurs du Tourisme et des Mines notamment, vu les potentialités de l'Algérie dans ces domaines. Lire aussi: Le Premier ministre préside samedi l'ouverture de la conférence "Algeria Disrupt 2022" La première édition de la Conférence nationale des start-ups s'était tenue en octobre 2020 sous la présidence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait, alors, annoncé la mise en place d'un nouveau mécanisme de financement des startups, baptisé "Algerian start-up fund". Lors de la première édition, il a été également annoncé un nouveau cadre réglementaire dédié aux jeunes entreprises, notamment la création d'un label "Startup", "Incubateur" et "Projet innovant" avec la mise en place du Comité national de labélisation.