Le fonds de financement des start-up (Algerian Startup Fund) a accordé des financements aux porteurs de projets innovants pour un montant global de 510 millions de DA depuis sa mise en place début 2021, a indiqué samedi à Alger, le directeur des participations du fonds, Hachani Okba. Intervenant lors de la 2ème édition de la conférence nationale des strat-up, organisée au Centre international des conférences (CIC) d'Alger, M. Hachani a précisé que les projets innovants financés par le fonds concernent 18 secteurs d'activités, notamment les services, les technologies d'information et de communication, la santé, les transports et le tourisme, a ajouté l'intervenant. Présent dans 16 wilayas du pays, le Fonds est une société de capital investissement dédiée au financement des startups et des projets innovants. Il se base sur un mécanisme de financement qui repose sur une prise de participation dans le capital des startups pour une durée limitée, souligné le même responsable, assurant que l'objectif de cette institution est de développer l'écosystème et d'inscrire les startups dans une trajectoire de croissance pérenne ainsi qu'à aider ces entreprises à exporter leurs produits et services. Le Fonds est doté d'un capital de 1,2 milliard DA détenus par six banques (BADR, CNEP, BNA, BEA, BDL CPA). Dans le même contexte, le directeur général de la direction des startups et des structures d'appui au ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie de la connaissance et des start-up, Nourredine Ouadah, a indiqué que le Comité national chargé de décerner le label "Startup" aux entreprises algériennes a reçu, depuis début de l'année 2021, quelque 3516 demandes au niveau national, dont 751 ont été labellisées. Selon M. Ouaddah, les délais de traitement de ces demandes a été en moyenne de 8,3 jours par demande, assurant que le Comité œuvre à améliorer les processus d'études des dossiers ainsi qu'à élargir la représentativité de ses membres à tous les départements ministériels concernés et aux institutions en charge des questions économiques. Les projets innovants labellisés concernent plusieurs domaines d'activités, dont les plus représentatifs, a-t-il mentionné, sont ceux des services, du commerce électronique, la santé, la logistique, les transports et l'enseignement à distance. Il a été constaté aussi, selon le responsable du ministère, que les grandes villes du pays à l'instar d'Alger, Oran et Constantine sont les régions où il a été enregistré le plus grand nombre de demandes. A ce propos, M. Ouddah a fait savoir que son département ministériel comptait se redéployer à l'intérieur du pays et au Sud pour sensibiliser et vulgariser les dispositifs mis en place en faveur des créateurs de start-ups. Il est prévu également, selon le même intervenant, des améliorations dans les conditions d'obtention du "label startup" avec des facilités et des allègements en matière des documents exigés.