Les participants à la 47e réunion du comité exécutif de l'Union des assemblées des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), qui se tient les 13 et 14 mars à Alger, ont salué le rôle "important" joué par l'Algérie dans le monde arabo-musulman et son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Dans une déclaration à l'APS, le membre du Conseil consultatif (Majlis échoura) de la République islamique d'Iran, Ebrahim Rezaï a affirmé "saisir l'occasion de sa présence en Algérie pour saluer ses positions constantes à l'égard de la cause palestinienne et sa dénonciation de toutes les pratiques inhumaines, voire barbares exercées par l'entité sioniste dans les territoires palestiniens occupés". Il a également salué "la position adoptée récemment par l'Algérie vis-à-vis de l'octroi du statut d'observateur à l'entité sioniste au sein de l'Union africaine (UA)". Le responsable iranien a également mis en garde contre "la présence sioniste" dans le monde musulman, soulignant que "l'occupation sioniste représente une menace de destruction, de guerre et de crises où qu'elle soit". Concernant la réunion d'Alger, il a indiqué que "la rencontre a placé la question palestinienne en tête des priorités inscrites à l'ordre du jour des travaux, en sus de l'examen et du débat de plusieurs questions d'intérêt commun avec tous les pays musulmans, comme la situation en Syrie, au Yémen et en Afghanistan", soulignant que "les participants œuvreront ensemble à trouver les solutions possibles à ces crises". Pour sa part, le membre du parti de la Justice et du développement à la Grande assemblée nationale de Turquie, Orhan Atalay, a salué "le rôle stratégique et permanent de l'Algérie dans les mondes arabe et musulman". "La force de l'Algérie provient de son histoire riche en gloires, de sa position stratégique et de ses capacités économiques, outre ses ressources humaines importantes, d'où sa place stratégique et importante dans la région", a-t-il poursuivi. Les travaux de la 47e réunion du comité exécutif de l'UPCI se poursuivront à huit clos pendant deux jours, au cours desquels l'ordre du jour des séances sera arrêté outre la présentation du rapport du Secrétaire général de l'Union. Les participants se pencheront sur la question des minorités musulmanes dans le monde et la situation prévalant dans nombre de pays notamment en Palestine et en Libye. Prennent part à cette réunion 12 membres élus représentant l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Liban et le Sultanat d'Oman (pour le groupe arabe), l'Iran, le Bangladesh, la Malaisie et l'Indonésie (pour le groupe asiatique), la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Mozambique et le Cameroun (pour le groupe africain), et la Turquie (pour la Troïka présidentielle de l'Union).