Le long métrage ''Les sept remparts de la citadelle'' du réalisateur Ahmed Rachedi a ouvert, samedi, la deuxième édition des journées du cinéma de la Révolution à la maison de la culture Mohamed Chebouki de la ville de Tébessa. Durant 2h30, le public composé en majorité de jeunes, a suivi l'histoire du combat d'une famille algérienne dépossédée de ses terres et dont le fils, attaché à la terre de ses aïeuls, se révolte contre l'occupant français. Produit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel et le Centre algérien de développement du cinéma, le film reflète l'horreur des actions militaires des forces de l'occupation françaises, menées à travers les campagnes algériennes où les villages furent incendiés, rasés et les civils abattus suivant une stratégie systématique de la terreur. A la fin du film, des débats ont permis au public de revenir, avec le cinéaste Ahmed Rachedi, le comédien Hassan Kechache, des artistes de Tébessa à l'instar de Adel Bouechma et Ali Zerif ayant participé au film, sur les conditions du tournage et les techniques cinématographiques utilisées pour capter l'attention du spectateur. Lors de l'ouverture de la manifestation organisée sous le slogan ''Nous avons vaincu'', à l'occasion du 60ème anniversaire de la fête de la Victoire, le wali Mohamed El Baraka Dehadj a affirmé que les autorités locales œuvrent à relancer l'activité cinématographique dans la wilaya qui avait eu l'honneur durant les années 1970 d'accueillir le tournage du film ''Le moulin de monsieur Faber''. Le directeur de la maison de la culture, Mounir Mouissi, a considéré que cette manifestation permettra aux jeunes adeptes du 7ème art de rencontrer et échanger les idées avec des réalisateurs et des artistes, précisant que ces journées verront la projection des films ''Nous n'étions pas des héros'' du réalisateur Nasreddine Guenifi, et ''Héliopolis'' du réalisateur Djaafar Gacem. Une exposition d'équipements cinématographiques et des équipements de tournage et de projection a été organisée à l'occasion.