Les membres du jury de la 6e édition du Grand Prix Assia-Djebar du roman, suspendu depuis sa dernière édition en 2019, en raison de la pandémie du coronavirus, ont été installés jeudi à Alger. Le jury de ce Prix est composé de l'académicien Abdelhamid Bourayou, la critique et universitaire Amina Belaâla, la poétesse et traductrice Lamis Saidi, la poétesse et romancière Chabha Bengana, l'écrivain et journaliste Hamid Abdelkader, le romancier Abdelwahab Aissaoui, et le chercheur et universitaire Abdelkrim Ouzeghla. Présidant la cérémonie d'installation du jury, le Président-directeur général (P-dg) de l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), Mme Siham Derardja a souligné que le jury était composé d'universitaires et de personnalités culturelles qui veilleront sur la transparence, la rigueur et le respect de la charte d'éthique du Prix". La réussite de l'organisation de ce Prix culturel prestigieux, organisé par l'ANEP en collaboration de l'Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG), est tributaire de la contribution de nos partenaires (éditeurs et médias), a-t-elle estimé. "Après deux ans de suspension en raison de la pandémie de Covid-19, ce Prix a été relancé pour mettre en exergue les capacités de l'Algérie, riche en créativité", a relevé Mme Derardja. Les trois lauréats du meilleur roman dans les langues Arabe, Tamazight et Français seront annoncés lors d'une cérémonie prévue le 30 juin 2022, date de naissance de la romancière Assia Djebar. Pour sa part, le président du projet et représentant de l'ANEP, Mohamed Belhi a révélé la création pour la première fois la short liste lors de cette édition, soulignant que l'ANEP mobilisera tous les moyens pour promouvoir ce Prix, créé en 2015". Conjointement organisé par les entreprises publiques ANEP et ENAG pour promouvoir l'industrie du livre, cette prestigieuse distinction littéraire récompense les meilleurs romans écrits dans les trois langues, arabe, tamazight et français. Le Grand Prix Assia-Djebar du roman dans sa 5è édition a été attribué à Khiri Belkhir pour "Noubouate Rayka" pour l'Arabe. Pour la langue française, le Grand Prix est revenu à Lynda Chouiten pour son deuxième roman "Une valse" publié chez Casbah, alors que le prix pour le roman en Tamazight a été décerné à Djamel Laceb, auteur de "Nna Rni".