Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), le Pr. Sidi Mohamed Bouchenak Khelladi, a souligné, lundi à Athènes, aux travaux de la Conférence internationale sur le climat, le signal politique fort de l'engagement de l'Algérie en faveur de la lutte contre les changements climatiques, indique un communiqué du Conseil. Dans de son intervention, lors de cette conférence, organisée par le Conseil économique et social grecque et placée sous le thème: "Crise climatique et dialogue social pour une transition durable", M. Bouchenak Khelladi, également président de l'Union des conseils économiques et sociaux arabes et institutions similaires, a souligné que "la contribution de l'Algérie sur la question des changements climatiques, est illustrée, à travers le plan d'action du gouvernement qui a placé la transition énergétique au cœur des politiques de développement du pays". Cela se traduit également, a-t-il ajouté, par un ensemble de mesures, de programmes, de stratégies et de plans gouvernementaux et sectoriels impliquant tous les secteurs clés y compris la société civile. Dans ce contexte, le président du CNESE a souligné, "la politique climat", adoptée par l'Algérie en matière d'atténuation et d'adaptation aux effets des changements climatiques abordant, ainsi, le Plan national climat (PNC), et la Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN). Il a assuré que ces politiques constituaient "un signal politique fort de l'engagement de l'Algérie en faveur de la lutte contre les changements climatiques". relève le communiqué. Le même intervenant a, en outre, mis en avant le rôle du dialogue social comme "instrument contribuant à l'amélioration de la gouvernance en matière de conceptualisation et de mise en œuvre des politiques climatiques et environnementales pour un développement durable". Il a, en ce sens, rappelé le rôle et la composition du CNESE, lequel, dira-t-il, est appelé à élaborer périodiquement un rapport d'analyse et d'évaluation sur la situation de l'environnement dont la question des changements climatiques et leurs retombées sur l'économie nationale et la société. M.Bouchenak Khelladi a précisé que sur les 200 membres que compte le CNESE, 50 représentent le Mouvement associatif dont six (06) associations activant en faveur de la préservation de l'environnement et du développement durable, 75 représentent les organismes économiques, sociaux et environnementaux dont quinze (15) représentants du patronat et vingt (20) représentants des travailleurs, et 20 personnalités ressources, reconnues pour leur haute expertise dans divers domaines. Le président du CNESE, a affirmé qu'au regard des grands enjeux de l'environnement, le CNESE a dédié, parmi ses sept (07) commissions statutaires, une commission à l'environnement, la transition énergétique et le développement durable reflétant, a-t-il soutenu "toute l'importance accordée au rôle du dialogue social dans la lutte contre les impacts des changements climatiques". Par ailleurs, rappelant les résultats des travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui stipule que l'Afrique a peu contribué aux émissions de gaz à effet de serre, il a souligné que ''l'Afrique est l'un des continents les plus vulnérables aux changements climatiques et que l'Algérie, à l'instar de plusieurs pays du monde, en est lourdement affectée''. A noter que le président du CNESE, participera, demain mardi, aux travaux de l'Assemblée générale de l'association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires, l'AICESIS, dont l'ordre du jour verra la présentation des rapports d'activité et financier pour l'année 2021, les perspectives de partenariat avec l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et avec le Conseil économique et social des Nations Unies (Ecosoc), conclut le communiqué.