Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, jeudi depuis Tébessa, que la glorieuse bataille d'El Djorf (22-30 septembre 1955) "a brisé le siège imposé à de nombreuses régions du massif des Aurès et du nord Constantinois". Supervisant la commémoration du 67è anniversaire de la grande bataille d'El Djorf dans la commune de Stah Guentis, le ministre a déclaré que "cette importante halte historique a représenté un choc pour l'occupant français et provoqué la terreur dans ses rangs, car déjouant les manœuvres et les plans de l'occupant". Et d'ajouter: "La bataille centrale restera gravée dans la mémoire nationale, préservée et évoquée par les générations. C'est une sorte de miracle par ses détails, ses circonstances, sa stratégie militaire et son plan de guerre, surtout au vu de la disproportion des forces entre l'Armée de libération nationale (ALN) et l'occupant français". M.Rebiga a déclaré que "la bataille d'El Djorf a incarné le summum de la cohésion, du dévouement et de l'amour de la patrie et l'apogée du courage qui a ébranlé les rangs de l'occupant et brisé sa fierté sur les rochers de cette montagne, grâce à laquelle des victoires politiques, militaires et de propagande ont été remportées tant à l'intérieur et à l'extérieur". Le ministre a rappelé que la commémoration de cet anniversaire coïncidait cette année avec la rentrée scolaire et le retour des élèves aux bancs de l'école, insistant sur "l'importance de suivre les voies de la persévérance pour remporter le défi du progrès pour notre chère patrie et par loyauté à nos valeureux Chouhada et inculquer les principes de la Révolution du 1er novembre." Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit a appelé les jeunes "à faire preuve de forte volonté, de patience, de conviction et de résistance pour réaliser leur rêve et celui des générations dans l'édification de l'Algérie nouvelle qui demeura pionnière et une force régionale et internationale. L'Algérie traverse des étapes décisives dans le processus de développement national après avoir parachevé l'édification et la réforme de ses nouvelles institutions". A cette occasion, trois moudjahidine parmi les artisans de cette épopée historique ont été honorés. Il s'agit de Messai Lassoud, Nacer Bouabida et Ali Boularas. Le ministre a mis l'accent sur la nécessité "de documenter et recueillir des témoignages sur leur participation à la bataille pour permettre aux chercheurs et étudiants d'en bénéficier". A une question de la presse sur l'officialisation de la célébration de cette journée historique à la demande de la famille révolutionnaire, le ministre a relevé que "l'institution des journées nationales est soumise à une série de conditions", faisant état de l'existence d'une "bonne intention dans ce sens". M.Rebiga poursuit sa visite dans la wilaya de Tébessa par la tenue d'une rencontre avec la famille révolutionnaire au siège de la wilaya pour écouter leur préoccupations.