Le niveau de violence dans le camp de Jénine et dans toute la Cisjordanie occupée, "est le plus élevé depuis des années", a déploré mardi, le directeur des affaires de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) en Cisjordanie occupée, Adam Bouloukos. M. Bouloukos, s'exprimait lors d'une visite effectuée au camp de réfugiés de Jénine, dans la foulée d'une opération militaire à grande échelle des forces d'occupation sionistes mercredi dernier ayant fait quatre morts et près de 40 blessés dont des réfugiés palestiniens, selon l'agence palestinienne de presse, Wafa. Selon le responsable, des balles ont touché la clinique de l'UNRWA - qui fournit des services à quelque 35.000 personnes -, au moment où s'y trouvaient des patients et du personnel, "causant des dégâts". Témoignant de "l'ampleur des dégâts" causés par cette opération militaire sioniste, il a assuré avoir constaté de visu, "la peur et l'inquiétude dans les yeux des écoliers". Lire aussi: Escalade sioniste en Palestine: le silence de la communauté internationale déploré Le chef de l'UNRWA, s'est rendu à la clinique, avant de visiter une école relevant de l'Office où il a rencontré des étudiants et des enseignants. "La violence n'apporte que des pertes de vie, du chagrin pour les familles et de l'instabilité", a-t-il poursuivi, appelant à protéger les civils, y compris les réfugiés palestiniens, tout en soulignant que "le personnel et les installations de l'ONU ainsi que les infrastructures civiles doivent être tenus à l'écart de tout danger". Le camp de réfugié de Jénine, a été créé en 1953. Il abrite actuellement, plus de 23.000 réfugiés palestiniens, et dispose de huit installations de l'UNRWA, dont quatre écoles et un centre de soins de santé primaires qui fournit des services à près de 35 000 réfugiés dans le camp et ses environs.