Les habitants d'un camp de réfugiés palestiniens de Cisjordanie occupée ont brûlé des pneus et bloqué des routes pour protester contre la grève observée depuis plus d'un mois par les employés de l'agence de l'Onu chargée de leur fournir des services de base, jeudi. Les habitants d'un camp de réfugiés palestiniens de Cisjordanie occupée ont brûlé des pneus et bloqué des routes pour protester contre la grève observée depuis plus d'un mois par les employés de l'agence de l'Onu chargée de leur fournir des services de base, jeudi. Des dizaines de jeunes ont bloqué la route qui conduit à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, pour demander à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) de reprendre ses activités. "Les ordures s'empilent tellement haut qu'il n'est plus possible de dormir la nuit à cause de l'odeur", a expliqué l'un d'eux, Madhi Ahmed, 20 ans. "La grève de l'UNRWA dure depuis 35 jours et les cliniques, les bureaux et les écoles sont fermées. Quel espoir reste-t-il pour notre génération ? On nous étrangle petit à petit", a-t-il ajouté. Les employés de l'agence onusienne ont entamé leur mouvement social en décembre pour dénoncer la révision de leurs salaires. L'UNRWA emploie plus de 5.000 Palestiniens dans 19 camps. Ils fournissent des services à 750.000 réfugiés. Les Nations unies disent ne pas être en mesure de satisfaire leurs demandes salariales. Des dizaines de jeunes ont bloqué la route qui conduit à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, pour demander à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) de reprendre ses activités. "Les ordures s'empilent tellement haut qu'il n'est plus possible de dormir la nuit à cause de l'odeur", a expliqué l'un d'eux, Madhi Ahmed, 20 ans. "La grève de l'UNRWA dure depuis 35 jours et les cliniques, les bureaux et les écoles sont fermées. Quel espoir reste-t-il pour notre génération ? On nous étrangle petit à petit", a-t-il ajouté. Les employés de l'agence onusienne ont entamé leur mouvement social en décembre pour dénoncer la révision de leurs salaires. L'UNRWA emploie plus de 5.000 Palestiniens dans 19 camps. Ils fournissent des services à 750.000 réfugiés. Les Nations unies disent ne pas être en mesure de satisfaire leurs demandes salariales.