L'Algérie, en sa qualité de président en exercice du Sommet arabe et membre de la troïka arabe à New York, a signé à l'ONU au nom du Groupe arabe, avec plusieurs pays, une Déclaration commune dans laquelle ils réaffirment leur soutien indéfectible à la Cour internationale de Justice (CIJ) et au droit international en tant que pierre angulaire de l'ordre international, ainsi que leur attachement au multilatéralisme. Les signataires du document, en tant qu'Etats membres de l'ONU, ont exprimé leur "profonde préoccupation" concernant la décision de l'autorité d'occupation d'imposer des mesures punitives contre le peuple, les dirigeants et la société civile palestiniens à la suite de la demande d'un avis consultatif de la CIJ par l'Assemblée générale de l'ONU. Quelle que soit la position de chaque pays sur la résolution, ils rejettent ces mesures "punitives" et appellent à leur annulation immédiate. Cette Déclaration intervient après la série de sanctions prises par l'autorité d'occupation contre le peuple palestinien et ses dirigeants suite à l'exercice de leur droit démocratique, pacifique et légal de solliciter un avis consultatif à la CIJ, adopté par l'Assemblée générale des Nations unies. La résolution, adoptée à une large majorité avec 87 voix pour, 26 contre et 53 abstentions, a provoqué l'ire des autorités d'occupation sionistes. Les pays signataires de la Déclaration sont : Algérie au nom du Groupe arabe, président du Sommet arabe et membre de la troïka arabe à New York, Argentine, Belgique, Brésil, Bulgarie, Chili, Cuba, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Islande, Irlande, Italie, Japon, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Mexique, Namibie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pakistan au nom de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Pologne, Portugal, Corée du Sud, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, Afrique du Sud, Espagne, Suède et Suisse.