Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Amar Belani, a reçu mardi à Alger le président de la commission des affaires étrangères au parlement croate, Gari Cappelli, selon un communiqué du ministère. La rencontre "a constitué une occasion pour réitérer la volonté des deux parties et leur aspiration commune à approfondir les relations excellentes unissant les deux pays, à développer et à élargir la coopération bilatérale, notamment à la lumière des consultations politiques algéro-croates réussies, dont la troisième session s'est tenue à Alger le 21 février dernier" sous la présidence de M. Belani et du Secrétaire d'Etat aux Affaires politiques au ministère croate des Affaires étrangères, Frano Matusic, ajoute le communiqué. L'accent a été mis, dans ce cadre, sur l'importance de mettre en œuvre les recommandations issues de la 3e session des consultations politiques, notamment en ce qui a trait à l'augmentation du volume des échanges commerciaux bilatéraux, le développement de la coopération bilatérale et l'échange d'expertise et d'expériences réussies dans le domaine de l'agriculture, du tourisme, de l'énergie, de la culture, du sport et de l'industrie navale avec l'établissement d'un partenariat économique global entre les deux pays". Les deux responsables ont convenu, en outre, de "renforcer la coopération parlementaire", saluant l'installation du groupe d'amitié parlementaire Algérie-Croatie qui se veut un nouveau mécanisme susceptible de renforcer la coopération et le dialogue entre les deux pays amis autour de l'ensemble des questions d'intérêts communs", poursuit le communiqué. Lors des discussions, les deux responsables ont échangé les vues et analyses sur la situation prévalant actuellement à l'échelle internationale, exprimant leur "grande satisfaction" quant à la convergence de vues entre les deux pays au sujet de la revendication relative au renforcement du système d'action multipartite et l'appel à l'application de la légalité internationale et du droit international sans exclusive, loin de la politique des deux poids deux mesures dans le traitement des différentes crises et conflits sévissant dans le monde", conclut le communiqué du ministère.