Un mémorandum d'entente a été signé, dimanche à Alger, entre l'Ecole des hautes études commerciales (EHEC) et Algerian start-up fund (ASF) en vue de la création d'un institut national de gestion de l'innovation qui relèvera de l'EHEC, l'objectif étant d'assurer l'appui aux start-up désirant améliorer leur capacité d'innovation. Le mémorandum a été signé au siège de l'accélérateur public de start-up "Algeria-Venture" par le Directeur général de l'ASF, Okba Hennachi et la directrice de l'EHEC, Amel Gasmi, sous la supervision du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari. Le mémorandum prévoit la création d'un institut de gestion de l'innovation, filiale de l'EHEC, en partenariat avec la Banque extérieur d'Algérie (BEA), la compagnie algérienne des assurances (CAAT) et "Algeria-Venture" dans l'objectif de fournir des prestations de consulting et d'appui aux entreprises désirant améliorer leur capacité d'innovation. Les services qu'offrira l'institut sont le consulting stratégique, les évaluations d'innovation, la formation et la coopération pour la réalisation des projets innovants. A ce propos, M. Oualid a qualifié cet institut "de mesure complémentaire et de plus-value à l'écosystème des start-up en Algérie", affirmant que l'institut en question vise à "améliorer et développer les compétences, ainsi qu'à promouvoir l'adoption de pratiques innovantes au sein de différentes entreprises". De son côté, M. Baddari a affirmé que "l'institut se veut un acquis pour les deux ministères en termes d'ouverture de l'université sur son environnement socioéconomique". A cette occasion, un incubateur de travaux a été lancé au sein de l'Ecole des hautes études commerciales (EHEC). Dans ce contexte, la directrice de l'école a précisé que cette initiative servira de "plateforme pour concrétiser les idées et concevoir des projets qui créent des start-up, générant ainsi des emplois et contribuant à la promotion de l'économie nationale, ainsi qu'à la modernisation de l'enseignement supérieur". C'est également une sorte de "passerelle entre les porteurs de projets innovants et la tutelle", a-t-elle soutenu. La cérémonie de signature a été marquée par une présentation du Directeur du Fonds algérien de financement des start-up, lequel a souhaité mettre en évidence le rôle du fonds dans le soutien aux spin-off et les stratégies adoptées dans leur financement et leur accompagnement.