Unis) - A la demande de la Russie et des Emirats arabes unis, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra mercredi une réunion d'urgence après un tir meurtrier de l'occupant sioniste sur un hôpital à Ghaza. "La Russie et les Emirats arabes unis ont demandé la tenue d'une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sioniste sur un hôpital de Ghaza", a déclaré sur Telegram l'ambassadeur adjoint russe à l'ONU, Dmitri Polianskiï. Cette réunion aura lieu mercredi à 14H00 GMT, selon l'ONU. Un projet de résolution rédigé par la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU, pour un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, théâtre depuis le 7 octobre d'une agression sioniste barbare, n'avait pas réussi mardi à obtenir le minimum requis de 9 voix parmi les 15 membres du Conseil. Le texte appelle à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté" et à un accès humanitaire "sans entrave" à la bande de Ghaza en état de siège. Le projet de résolution a reçu 5 voix pour et 4 contre, tandis que 6 membres se sont abstenus lors du vote. La Russie, la Chine, les Emirats arabes unis, le Gabon et le Mozambique ont voté en faveur de la résolution, tandis que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et le Japon ont voté contre, et que l'Albanie, le Brésil, le Ghana, Malte, la Suisse et l'Equateur se sont abstenus. Le représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité, Vasily Nebenzia, a déclaré : "Nous regrettons que le Conseil reste l'otage de l'égoïsme des délégations occidentales. Notre projet de cessez-le-feu humanitaire à Ghaza a été soumis au vote et il a atteint son objectif". "Nous sommes profondément préoccupés par la catastrophe humanitaire sans précédent à Ghaza", a ajouté Nebenzia. Pour sa part, le représentant palestinien auprès des Nations unies, l'ambassadeur Riyad Mansour, a déclaré que "ce qui se passe à Ghaza n'est pas une opération militaire, mais plutôt une attaque et un massacre contre des civils innocents", soulignant que l'occupant sioniste "a tué des familles entières à Ghaza, et a également tué plus d'un millier d'enfants palestiniens au cours de cette agression". Il a ajouté que le système de santé à Ghaza s'est complètement effondré à la suite des raids sionistes et du siège imposé aux habitants de l'enclave palestinienne. Le diplomate palestinien a en outre souligné qu'il n'est jamais permis de tuer des civils et que le droit international doit être respecté, soulignant la nécessité de mettre fin à l'agression contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, de permettre le passage de l'aide humanitaire et de mettre fin aux déplacements forcés.