Deux manifestations contre le génocide israélien qui devaient se tenir dernièrement à Paris ont été interdites par arrêté par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP) le 10 octobre du mois en cours. Cette interdiction a été prise semble-t-il selon le communiqué de la préfecture de police contre les risques de troubles à l'ordre public. L'un des appels à manifester est venu du collectif national pour une paix juste et durable en Palestine et le second de l'association France Palestine solidarité. Les deux organisations, qui apportent leur soutien aux Palestiniens, demandent la fin de l'agression à Gaza, décrété par le gouvernement israélien. Il faut savoir que Plusieurs autres manifestations avec les palestiniennes ont été interdites déjà dans plusieurs villes du territoire, sous prétexte des risques de troubles à l'ordre public, comme à Lyon. L'Hexagone compte à la fois la plus importante communauté musulmane et la plus forte communauté juive d'Europe. La chaîne de télévision libanaise Al-Manar, citant un communique du Hezbollah, a rapporté le 15 octobre 2023 que les combattants du Hezbollah ont tiré un missile guidé antichars sur le site militaire du régime sioniste à Hanita, situé dans l'ouest de la Galilée, à la frontière libano-palestinienne. Bilan deux chars Merkava et un véhicule blindé du régime sioniste ont été détruits, et plusieurs soldats israéliens ont été tués ou blessés, a fait part le communiqué. Les sources sionistes ont admis que 5 soldats israéliens y avaient été blessés. Cette opération a été menée en guise de représailles aux bombardements intensifs par le régime israélien des fermes de Chebaa et du village d'Alama el-Chaab, au cours desquels des journalistes et des civiles ont été tués en martyr. a annoncé le groupe de la Résistance libanaise dans le communiqué. Moscou exige un cessez-le-feu immédiat Dans le vote du conseil de sécurité des nations unies la Russie a soumis un projet de résolution appelant à un cessez le feu immédiat L'ambassadeur adjoint de la Russie à l'ONU, Dmitri Polyanskiy, a déclaré samedi dernier qu'aucune modification n'avait été apportée au texte depuis sa remise au Conseil, vendredi et qu'il s'attendait à ce que le vote soit programmé incessamment. L'ambassadeur de Russie auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia, a présenté le projet de résolution qui exige également la libération en toute sécurité de tous les prisonniers et condamne fermement toutes les violences et hostilités dirigées contre les civils ainsi que tous les actes de terrorisme. Le projet de résolution, remis au conseil de 15 membres lors d'une réunion à huis clos sur la situation à Gaza, appelle également à l'accès à l'aide humanitaire et à l'évacuation en toute sécurité des civils. « Nous sommes convaincus que le Conseil de sécurité doit agir pour mettre fin à l'effusion de sang et relancer les négociations de paix en vue d'établir un Etat palestinien comme il était censé le faire il y a longtemps », a déclaré Nebenzia vendredi. Tout en mettant en cause les Etats-Unis d'être responsables de la guerre imminente au Moyen-Orient et en critiquant la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour avoir fermé les yeux sur les attaques de l'armée de l'air israélienne contre les infrastructures civiles dans la bande de Gaza. De son côté, l'ambassadeur de Chine auprès de l'ONU, Zhang Jun, a déclaré qu'« il y a un consensus émergent sur les préoccupations humanitaires », ajoutant : « Nous sommes ouverts à tous les efforts qui aideront à rétablir le cessez-le-feu et à désamorcer la tension ». Cette annonce intervient alors que Tel-Aviv se prépare à lancer une invasion terrestre dans la bande de Ghaza, et qu'il a exigé le départ des Palestiniens vivant dans ce territoire densément peuplé. La réaction de la communauté internationale à ces graves violations est restée lettre morte et n'a pas conduit les responsables israéliens à rendre compte de leurs actes. Jusqu'à présent, plus de 2200 Palestiniens, dont plus de 700 enfants ont été tués alors que les frappes intenses du régime israélien contre les Palestiniens encerclés dans la bande de Gaza se poursuivent. L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens affirme que ses abris dans l'enclave ne sont plus sûrs et prévient que l'eau s'épuise. Les médicaments, la nourriture et le carburant manquent également dans la bande de Gaza assiégée, a-t-on informé encore.