L'Assemblée populaire nationale (APN) et l'Assemblée tunisienne des représentants du peuple (ARP) ont condamné, mercredi, "dans les termes les plus forts" les crimes de génocide commis par l'entité sioniste contre le peuple palestinien, appelant à "l'arrêt immédiat" de cette guerre d'agression. "Réunies mercredi à l'occasion de la visite officielle effectuée en Algérie, du 24 au 27 octobre 2023, par une délégation du Parlement tunisien, conduite par son président, M. Brahim Bouderbala, l'Assemblée populaire nationale et l'Assemblée tunisienne des représentants du peuple condamnent dans les termes les plus forts les crimes de génocide commis par l'entité sioniste et sa junte au pouvoir contre le peuple palestinien, lesquels constituent des crimes de guerre", lit-on dans un communiqué conjoint. Après avoir passé en revue "la situation critique dans la bande de Ghaza et le reste des territoires palestiniens occupés en raison de l'agression barbare continue par la machine de guerre sioniste, qui cible délibérément les civils palestiniens sans défense, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, et détruit systématiquement les bâtiments résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les lieux de culte et les infrastructures, devant un silence international suspect", les deux parties "appellent les médias à travers le monde à respecter la neutralité et à faire preuve d'objectivité dans la transmission des faits concernant les crimes odieux subis par le peuple palestinien aux mains de l'occupation sioniste". Les deux parties "condamnent fermement les positions des Etats et des instances qui soutiennent le gouvernement de guerre israélien et dénoncent la politique de deux poids deux mesures qu'ils adoptent, en violation flagrante du droit international et des droits de l'Homme, notamment en ce qui concerne les droits des civils dans la guerre", selon le communiqué conjoint. Les deux parties ont exprimé, dans ce sens, "leur rejet de l'immunité accordée par certains pays et institutions à l'entité sioniste, une immunité qui consacre son impunité et lui donne le feu vert pour continuer à cibler les palestiniens innocents, notamment les femmes et les enfants, et à commettre des crimes contre l'humanité". L'APN et l'ARP dénoncent aussi "les appels à former une coalition internationale pour éliminer la résistance palestinienne", insistant sur "la légitimité de la lutte palestinienne contre l'occupation et le droit du peuple palestinien à l'établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale", souligne le communiqué conjoint. Les deux Parlements condamnent également "l'inaction de certaines institutions parlementaires internationales" et rejettent fermement "les propos irresponsables du président de l'Union interparlementaire (UIP), Duarte Pacheco, qui a pris position pour l'occupation sioniste, manquant ainsi au devoir de neutralité que lui impose son poste au sein de cette institution parlementaire internationale". Les deux parties affirment, en outre, que "l'occupation sioniste porte l'entière responsabilité de cette escalade, qui est le résultat de ses crimes continus contre le peuple palestinien et de ses politiques visant à le déplacer de ses terres, devant le mépris international pour les résolutions du Conseil de sécurité relatives à la cause palestinienne et les droits du peuple palestinien conformément aux résolutions onusiennes". L'APN et l'ARP appellent enfin à "l'arrêt immédiat de la guerre d'agression contre le peuple palestinien", soulignant la nécessité de "s'attaquer au cœur du conflit en trouvant une solution juste et globale à la cause palestinienne", conclut la source.