La présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric, a affirmé samedi que "le monde ne doit pas tolérer" ce qui se passe à Ghaza qui continue d'être bombardée par l'armée d'occupation sioniste avec des frappes d'une intensité sans précédent, au 22e jour de l'agression. "Il est inacceptable que les civils n'aient aucun endroit sûr où aller à Ghaza au milieu des bombardements massifs, et qu'avec le siège militaire en place, aucune réponse humanitaire adéquate n'est actuellement possible. Il s'agit d'un échec catastrophique que le monde ne doit pas tolérer", a déclaré Mirjana Spoljaric, présidente du CICR. Selon le ministère palestinien de la Santé, 7.703 Palestiniens sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza, dont 3195 enfants et 1863 femmes, et 111 autres martyrs ont été enregistrés en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre. "Un flux sans entrave de l'aide humanitaire et du personnel vers Ghaza est vital, tout comme la capacité de rétablir les services de base. Un accès humanitaire durable est impératif et les travailleurs humanitaires doivent pouvoir opérer dans un environnement sûr", a encore exigé présidente du CICR. Mme Spoljaric demande des garanties que "les hôpitaux puissent fonctionner en toute sécurité" et que "les services essentiels tels que les soins de santé, l'eau et l'électricité doivent être immédiatement rétablis à Ghaza, car il s'agit d'une priorité vitale". Les forces d'occupation poursuivaient samedi leurs bombardements aériens, maritimes et d'artillerie sur toutes les zones de la bande de Ghaza, selon l'agence de presse palestinienne, Wafa qui parle de "bombardements violents, intenses et ininterrompus". Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), plusieurs agences des Nations unies ont perdu contact avec leurs équipes à Ghaza. Les opérations humanitaires et l'activité des hôpitaux "ne peuvent continuer sans communications", s'est alarmée Lynn Hastings, coordinatrice humanitaire de l'OCHA, dans un communiqué.