Le Syndicat des journalistes palestiniens a annoncé, mardi soir, que "le nombre de journalistes et professionnels de médias tués depuis le début de l'agression de l'armée sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier, s'est élevé à 38". "Depuis le 7 octobre, 25 journalistes palestiniens et 13 professionnels de médias ont été tués à la suite des bombardements de l'armée d'occupation sioniste" a fait savoir le syndicat dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook. Le syndicat a, en outre, affirmé que "les domiciles d'au moins 35 journalistes ont été bombardés" soulignant que "des dizaines de membres de leurs familles ont été tués". "Ces actes odieux sont le prolongement d'une politique systématique visant à cibler et à tuer des journalistes palestiniens. L'armée sioniste a tué 55 journalistes palestiniens entre 2000 et 2023, dont la martyre, la journaliste Shireen Abu Akleh, en mai 2022. L'occupation a coupé tous les moyens de communication avec la Bande de Ghaza, y compris Internet, et les réseaux téléphoniques. La communication est toujours limitée, ce qui permet à l'entité sioniste de perpétrer ses massacres en sourdine, loin des caméras des médias internationaux", a noté, dans le même contexte, le syndicat. L'agression sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée qui se poursuit depuis le 7 octobre dernier, a fait, par ailleurs, 8.610 martyrs parmi les Palestiniens, dont 3 542 enfants et 2 187 femmes, et plus de 23.000 autres blessés", selon le dernier bilan provisoire du ministère palestinien de la Santé.