RAMALLAH (Palestine occupée) - Le ministère palestinien des Affaires étrangères a indiqué samedi que la femme palestinienne subit toutes les formes de violence, de discrimination et de torture par l'occupation sioniste et les colons, y compris le meurtre, les arrestations arbitraires, la détention administrative, le déplacement forcé, la démolition des maisons et la saisie des terres. Dans un communiqué repris par l'agence de presse palestinienne Wafa, le ministère a souligné à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, célébrée le 25 novembre de chaque année, que la femme palestinienne souffrait de l'occupation sioniste, à la lumière du régime d'apartheid imposé au peuple palestinien. Le ministère a ajouté qu'"au moment où le monde célèbre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, il ignore le génocide dont sont victimes les femmes palestiniennes, et tous les enfants de notre peuple, depuis le début du mois d'octobre, et les crimes de guerre et crimes contre l'humanité, commis par les forces d'occupation à Ghaza", rappelant que "plus de 3.250 femmes et 5.350 enfants ont été tués, soit 68% du nombre de martyrs depuis le début de l'agression, et plus de 3.500 enfants et femmes sont portés disparus, tandis que plus de 2.056 femmes sont devenues veuves". Il a également expliqué que les forces d'occupation sionistes ont déplacé de force plus de 1,7 million de Palestiniens à Ghaza, dont plus de 788.800 femmes et filles, et les ont exposés à la famine, à l'intimidation, à la privation d'eau, de médicaments, d'électricité, de carburant, de traitement et de soins de santé, après avoir bombardé leurs lieux de refuge ou pendant leur déplacement, y compris les hôpitaux, les lieux de culte, les écoles et autres refuges", notant qu'"il n'y a plus de lieu sûr dans la bande de Ghaza". La diplomatie palestinienne a précisé, à ce sujet, qu'il y a "plus de 50.000 femmes palestiniennes enceintes dans la bande de Ghaza, dont 5.552 devraient donner naissance à leurs bébés au cours de ce mois dans des conditions tragiques et inhumaines, où il n'y a aucun type de services médicaux ou de services post-natals, ce qui les expose ou expose leurs enfants à un risque de mort imminente, en violation de toutes les conventions et accords internationaux pertinents". Le ministère a appelé, enfin, "à mettre un terme immédiat à l'agression sioniste et arrêter le blocus imposé sur la bande de Ghaza, ainsi que mettre fin aux massacres et génocide collectifs contre les civils palestiniens sans défense, et faire entrer la nourriture, l'eau, le carburant, l'électricité et les fournitures médicales au peuple palestinien dans la bande de Ghaza".