Le syndicat des journalistes palestiniens a affirmé dimanche la nécessaire intervention des institutions internationales des droits de l'Homme et celles de la presse afin d'arrêter les crimes de l'occupation sioniste contre les journalistes palestiniens, rapporte l'agence Wafa. Le Comité des libertés des médias du syndicat a déclaré que de nombreux crimes contre des journalistes ont été commis en novembre dernier dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris à El Qods occupée, indique l'agence palestinienne citant le rapport mensuel du syndicat des journalistes. Selon le rapport, le Comité avait documenté le martyre de 16 journalistes travaillant pour divers organismes médiatiques dans la bande de Ghaza, ainsi que l'arrestation de 17 journalistes, dont 7 avaient été libérés. En outre, 30 bombardements sionistes et incursions violentes des forces sionistes d'occupation ont ciblé des bureaux, des institutions et des maisons des journalistes en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza, poursuit le même rapport selon lequel 43 arrestations d'équipes de journalistes ont été enregistrées et la majorité a été empêchée de couvrir des événements et des violations sionistes en Cisjordanie occupée, y compris 15 cas d'asphyxie par des jets de gaz lacrymogène. Au mois de novembre, 12 journalistes ont été également blessés, ainsi que 11 menaces de mort et incitation à tuer des journalistes par les forces d'occupation sionistes, ajoute Wafa. Le Président du Comité des libertés du syndicat de la presse palestinienne, Mohammed Al-Laham, a noté la difficulté de surveiller et de documenter les crimes de l'occupation sioniste, en particulier les droits des journalistes dans la bande de Ghaza, en raison de la difficulté de mobilité et des coupures fréquentes d'électricité, réseaux de communications cellulaires et réseaux d'Internet.