Des agences des Nations unies ont exprimé mardi leur inquiétude quant à la menace de faim et de maladies dans les zones surpeuplées à Ghaza. Les avertissements les plus récents émanaient notamment de l'Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et du programme alimentaire mondial (PAM). Les agences ont exprimé leur inquiétude quant à la menace de faim et de maladies dans les zones surpeuplées, où des dizaines de milliers de personnes se sont réfugiés pour éviter les bombardements dans la zone centre et nord de Ghaza. "Tout le monde à Ghaza a faim", a déclaré le PAM sur la plateforme "X". "Les gens se couchent le ventre vide. Les adultes ne mangent pas pour que leurs enfants puissent manger". "Plus d'un million de personnes cherchent désormais refuge dans la ville de Rafah, déjà surpeuplée, dans le sud du pays", a indiqué l'UNRWA, ajoutant que "des centaines de milliers d'entre elles dorment dehors, sans vêtements adéquats pour se protéger du froid". L'Organisation mondiale de la santé (OMS), a mis également en garde contre les effets négatifs du conflit en cours, affirmant qu'"il existe un risque élevé de propagation d'épidémies". Depuis le début de la guerre génocidaire menée par l'armée sioniste à Ghaza, le 7 octobre 2023, il y a eu 179 000 cas de maladies respiratoires, 136 000 cas de diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans et 55 400 cas d'ulcères et de poux.