Le Vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Alvin Potts, a affirmé que la plainte déposée par l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste à la Cour internationale de justice visait à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin au génocide en cours dans la bande de Ghaza, réitérant l'engagement de Pretoria à défendre les droits des Palestiniens. "Le gouvernement sud-africain et les Etats membres de la Cour internationale de Justice continuent de suivre le rapport présenté par l'entité sioniste à la Cour, et n'hésiteront pas à prendre les mesures nécessaires pour soutenir le peuple palestinien et suivre la réaction des Sionistes qui bafoue la résolution et l'ordre de la Cour Internationale de justice", a déclaré Potts dans un entretien à la télévision "Falastin", rapporté par l'agence de presse palestinienne Wafa. "En tant que pays membre des Nations unies et de la Cour Internationale de justice, nous avons souligné la nécessité de prendre des mesures et que le procureur général prenne cette affaire sérieusement, et que les crimes commis par l'entité sioniste soient condamnés", a-t-il affirmé, mentionnant que son pays s'était adressé au monde entier pour souligner l'importance de mettre fin aux crimes de guerre contre les Palestiniens. Il a précisé que les forces d'occupation commettent des crimes quotidiens et tuent délibérément des Palestiniens, notant que son gouvernement a utilisé les données disponibles sur le terrain et les a présentées à la Cour internationale de justice pour montrer au monde la politique sioniste. Le vice-ministre des Affaires étrangères a rappelé que ce n'était pas la première fois que l'occupant sioniste viole les décisions de la CIJ et internationales, et a déclaré : "Nous faisons tout ce qui est possible aux niveaux local et international pour mobiliser le soutien et pour garantir que les Sionistes se soumettent à la cour et cesser de violer sa décision". Lire aussi: Ghaza: des avocats sud-africains veulent traduire en justice Washington et Londres pour "complicité" avec l'entité sioniste Potts a affirmé que son gouvernement avait été soumis à des pressions et à des harcèlements pour tenter de le forcer à changer de position, à ne pas se présenter au tribunal et à ne pas poursuivre une approche politique favorable au peuple palestinien. "Nous ne nous soumettons à personne et ne craignons pas les sanctions, personne ne peut acheter la voix de l'Afrique du Sud par l'argent, personne ne pourra nous exproprier notre droit de solidarité avec le peuple palestinien", a-t-il conclu.