Le réseau des associations palestiniennes activant dans le secteur de la santé a lancé, mercredi, un appel d'urgence aux organisations internationales des droits de l'Homme, à l'effet d'agir immédiatement pour protéger l'hôpital Nasser de Khan Yunes et les autres installations médicales de la bande de Ghaza, objet d'intenses bombardements sionistes depuis plusieurs semaines. Dans un communiqué repris par l'agence de presse Wafa, le réseau a souligné que" le bombardement par l'entité sioniste des environs de l'hôpital Nasser augure une nouvelle catastrophe humanitaire, d'où l'urgence d'agir sans délai pour éviter un tel scénario". Il a ajouté que "l'intention de l'occupation sioniste de commettre un nouveau massacre est réelle, en témoigne son appel aux patients à quitter l'hôpital". Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les hôpitaux sont complètement submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés à Ghaza. Dans une déclaration, le représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, le docteur Rik Peeperkorn, a déclaré que "le personnel médical est obligé de procéder à des amputations, faute de moyens pour soigner les patients dont une intervention chirurgicale pourrait sauver les membres dans un environnement normal". Il a fait observer que depuis novembre dernier, "seulement 40%" des missions de l'OMS vers le nord de Ghaza ont été autorisées et, depuis janvier, ce chiffre est beaucoup plus bas".