La Cour internationale de justice (CIJ) a appelé l'entité sioniste , vendredi, à appliquer immédiatement et efficacement les mesures provisoires qu'elle a ordonnées le mois dernier contre les actes de génocide visant les Palestiniens à Rafah et Ghaza, ont rapporté samedi des médias citant un communiqué de la CIJ. "La Cour note que les développements les plus récents dans la bande de Ghaza, et à Rafah en particulier, aggraveraient de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire avec des conséquences régionales incalculables, comme l'a déclaré le secrétaire général des Nations unies", a indiqué le communiqué de presse de la CIJ, en réponse à une demande de mesures supplémentaires formulée par l'Afrique du Sud. La Cour a déclaré que la "situation périlleuse" à Ghaza et à Rafah, ville à l'extrême sud de l'enclave palestinienne, "exige l'application immédiate et effective des mesures provisoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024". Toutefois, la CIJ a ajouté que cela "ne nécessite pas l'indication de mesures provisoires additionnelles". "La Cour souligne que l'entité sioniste demeure tenue de respecter pleinement ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide et dudit décret, notamment en garantissant la sûreté et la sécurité des Palestiniens dans la bande de Ghaza", a déclaré l'organe judiciaire principal de l'ONU. Lire aussi: Ghaza: l'Afrique du Sud demande à l'entité sioniste d'appliquer l'arrêt de la CIJ Pretoria a porté l'affaire du génocide contre l'entité sioniste devant la CIJ fin décembre et lui a demandé d'accorder des mesures d'urgence pour mettre fin à l'effusion de sang à Ghaza, où plus de 28 775 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023. L'Afrique du Sud a salué vendredi la décision de la CIJ. "La Cour a confirmé notre point de vue selon lequel la situation périlleuse exige l'application immédiate et effective des mesures provisoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024 qui sont applicables à l'ensemble de la bande de Ghaza, y compris à Rafah", a écrit le porte-parole du Département des relations internationales et de la coopération, Clayson Monyela. Dans un premier verdict rendu le 26 janvier dans l'affaire opposant l'Afrique du Sud à l'entité sioniste pour "génocide" à Ghaza, la CIJ a ordonné l'occupant sioniste de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens.