L'Université des Sciences et des Technologies "Houari Boumediene" (USTHB) a signé, mardi à Alger, cinq (5) accords de coopération avec des organismes publics spécialisés dans le domaine des ressources en eau, dans le but d'intensifier la coopération scientifique et l'intégration professionnelle. Les accords ont été signés, en marge d'une Journée scientifique organisée par la Faculté de génie civil de l'USTHB sous le thème "Sécurité hydrique en Algérie: un défi à relever", par le recteur de l'USTHB, le Pr Djamel Eddine Akretche, et des responsables et des représentants de l'Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), de l'Office national d'irrigation et de drainage (ONID), ainsi que de la Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAL). Selon les explications fournies, les parties sont tenues, en vertu de ces accords, signés à la veille de la célébration de la Journée mondiale de l'eau (22 mars), à informer les étudiants des activités liées au recrutement et à l'intégration professionnelle, en sus de l'inscription des fonctionnaires aux formations qualifiantes et aux formations en post-graduation organisées par l'Université. Les accords signés tendent également à intensifier la coopération scientifique mutuelle, pour élaborer des programmes éducatifs en plus de la formation continue, et de fournir des solutions aux problèmes techniques auxquelles font face les entreprises, avec la participation régulière des experts aux journées d'information et aux activités scientifiques organisées par l'USTHB, outre, l'autorisation de l'organisation de journées d'information au sein des structures de l'USTHB, des conférences et des colloques en lien avec les objectifs pédagogiques fixés en amont en présence des étudiants. Dans une allocution, le recteur de l'USTHB a mis l'accent sur l'importance de la formation dans le domaines des eaux qui connait d'énormes avancées, révélant que son "université était en train d'élaborer un nouveau programme de formation dans l'ingénierie des eaux". Pour M. Akretche, il s'agit d'un programme accompli dotant les diplômés d'expérience et de compétences. Intervenant à cette occasion, Mme Toudja Souag, enseignante à l'USTHB a insisté sur la protection et le développement des eaux dans le cadre de l'équilibre naturel et de l'intérêt général, ajoutant que toutes les franges de la société l'ensemble des secteurs économiques étaient concernés. "La bonne gestion de l'eau est un défis majeur pour le développement durable raison pour laquelle la stratégie nationale du développement de ce secteur est l'une des priorités nationales", a-t-elle fait savoir. Pour ce faire, il est nécessaire, selon l'enseignante universitaire, de "mieux connaitre les ressources et les capacités du pays, comprendre les besoins actuels et futurs ainsi que le niveau escompté tout en identifiant les causes de dégradation. L'objectif étant l'adoption d'une politique de préservation et de gestion durable et rationnelle".