L'entité sioniste a délibérément bombardé les tentes abritant des journalistes sur la cour de l'hôpital des "Martyrs d'Al-Aqsa" à Deir al-Balah et tiré, encore une fois, sur des Palestiniens qui attendaient l'arrivée de l'aide humanitaire, faisant des martyrs et blessés, dimanche au 177e jour de son agression génocidaire contre Ghaza. Les attaques sionistes se poursuivent dans le territoire palestinien assiégé et dévasté, notamment autour de plusieurs hôpitaux. Au moins 75 personnes sont tombées en martyrs dans la nuit dans de nouveaux bombardements et attaques terrestres, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère palestinien de la Santé à Ghaza. Dans un communiqué, le bureau des médias à Ghaza a déclaré que l'entité sioniste avait commis "un nouveau massacre en bombardant les tentes abritant des journalistes et des personnes déplacées à l'hôpital Martyrs d'Al-Aqsa". "Nous tenons l'occupation et la communauté internationale entièrement responsables de ce crime", ajoute le communiqué. Le bureau des médias a également déclaré que plus de 400 personnes, dont du personnel médical, des patients et des personnes déplacées, étaient tombées en martyrs lors du siège de 13 jours du complexe médical Al-Shifa dans la ville de Ghaza. Il a ajouté que les forces sionistes détenaient 107 personnes, dont 30 patients et 61 agents de santé, dans des conditions "inhumaines" à l'hôpital. A Khan Yunis, au sud de Ghaza, au moins 13 Palestiniens sont tombés en martyrs dimanche matin dans une série de frappes aériennes et d'artillerie sionistes, a rapporté l'agence de presse palestinienne (WAFA). Onze personnes sont tombées en martyrs et des dizaines blessées lorsque les forces sionistes ont pris pour cible des civils à Bani Suheila, à l'est de Khan Yunis. Dans la région d'Al-Masawi, à l'ouest de Khan Yunis, une femme et sa fille sont tombées en martyrs dans un bombardement d'artillerie, selon WAFA. Les frappes aériennes sionistes ont également visé une tour résidentielle dans le quartier d'Al-Asra, dans la ville de Ghaza. Ces attaques incessantes et le siège sioniste ont aggravé la crise humanitaire et l'acheminement de l'aide à l'intérieur de Ghaza. Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que cinq personnes sont tombées en martyrs et des dizaines d'autres blessées par des tirs, lors d'une rare distribution d'aide dans le nord de Ghaza. Les livraisons d'aide deviennent de plus en plus difficiles à mesure que les besoins des habitants de Ghaza augmentent. Les Nations Unies et leurs partenaires ont averti que "la famine pourrait survenir dès ce mois-ci dans le nord de Ghaza (largement isolé)". Les responsables humanitaires affirment que "les livraisons par voie maritime et aérienne ne suffisent pas" et que l'entité sioniste doit autoriser beaucoup plus d'aide par route. Jeudi, la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l'ONU, a ordonné à l'entité sioniste d'ouvrir davantage de points de passage terrestres et de prendre d'autres mesures "nécessaires et efficaces" pour faire face à la crise humanitaire dans l'enclave palestinienne. Entre-temps, certains pays étrangers ont intensifié les largages aériens d'aide, mais plusieurs personnes ont été tuées par la chute de caisses ou se sont noyées en tentant de récupérer des colis en mer.