La Jordanie a condamné mercredi le ciblage continu et systématique des civils palestiniens et des abris pour personnes déplacées dans la bande de Ghaza, par les forces d'occupation sionistes, le plus récent étant l'école Al-Awda dans la région d'Abasan à Khan Yunis, qui a fait plus de 50 martyrs. Le porte-parole du ministère jordanien des affaires étrangères, Sufyan Al-Qudah, cité par l'agence palestinienne de presse, Wafa, a réitéré le rejet absolu de la Jordanie de la poursuite des crimes de guerre et du génocide par l'entité sioniste contre les Palestiniens de la bande de Ghaza, soulignant que ces attaques constituaient une violation flagrante des règles du droit international, du droit humanitaire et de toutes les valeurs humaines et morales. Pour le porte-parole de la diplomatie jordanienne, "l'absence de toute forme de responsabilité et l'impunité continuent à encourager (l'entité sioniste) à poursuivre ses violations et à accroître les souffrances du peuple palestinien", soulignant que cette politique systématique se poursuivait à la lumière "du silence international et de l'incapacité de prendre des mesures décisives pour mettre fin aux agressions sionistes contre l'enclave palestinienne". Neuf mois après le début des agressions barbares, de vastes étendues de Ghaza ont été réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les Palestiniens de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments. L'entité sioniste est poursuivie pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier. Le bilan des agressions génocidaires sionistes contre l'enclave, s'est alourdi à 38.295 martyrs et 88.241 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué mercredi les autorités palestiniennes de la santé.