Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad a affirmé, mardi à Alger, que l'action commune entre les ministères de l'Intérieur algérien et tunisien se poursuivait pour faire face aux différents défis. S'exprimant à l'issue de ses entretiens avec son homologue tunisien, Khaled Nouri qui effectue une visite de travail en Algérie, M. Merad a déclaré avoir "abordé avec le ministre tunisien de l'Intérieur plusieurs questions. L'action commune entre les ministères de l'Intérieur des deux pays se poursuit au niveau des commissions bilatérales créées récemment et ce, en vue de faire face aux différents défis tels que la migration clandestine et les réseaux de contrebande, de drogue et de psychotropes". Cette rencontre a porté également sur "la mobilité entre l'Algérie et la Tunisie et la poursuite du développement des régions frontalières entre les deux pays", ajoute M. Merad. "La sécurité de la Tunisie est liée à celle de l'Algérie, comme affirmé par les présidents des deux pays, MM. Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed", a-t-il rappelé. Et d'ajouter: "nous œuvrons à développer la région dans le cadre de l'intégration socioéconomique et du bon voisinage, à travers la prévention de tout ce qui pourrait porter atteinte à la sécurité des citoyens et de leurs biens outre la lutte contre tous les phénomènes négatifs". LIRE AUSSI: Le ministre de l'Intérieur reçoit son homologue tunisien Pour sa part, le ministre tunisien de l'Intérieur a salué "les relations historiques et fraternelles" liant les deux pays, faisant état de "plusieurs questions sécuritaires et dossiers intéressant les deux pays, tels que la lutte contre la migration clandestine". M. Khaled Nouri a, également, indiqué que la rencontre avait permis "d'examiner le dossier de lutte antiterroriste et des bandes organisées, notamment celles impliquées dans la contrebande de drogue", ainsi que "la coopération entre les wilayas frontalières des deux pays, le développement des régions frontalières et la facilitation de la circulation au niveau des postes frontaliers".