Les revenus issus de la vente des produits forestiers en Algérie ont dépassé le milliard de dinars en 2024, selon les données publiées par la Direction générale des forêts (DGF) à l'occasion de la Journée internationale des forêts, célébrée chaque année le 21 mars. L'exploitation du bois constitue plus des deux tiers de ce montant, avec 666,2 millions de dinars, suivie par la récolte du liège, qui a généré 336,8 millions de dinars, et l'exploitation de divers autres produits forestiers, totalisant 4,3 millions de dinars, a précisé la DGF. En outre, les amodiations ont rapporté 127,9 millions de dinars, selon le bilan de l'institution. Concernant les produits forestiers non ligneux, le liège demeure le plus valorisé. La DGF le qualifie de ressource "stratégique" en raison de ses multiples applications, notamment dans la bouchonnerie, le parquet et l'isolation thermique. Toutefois, la production annuelle de liège oscille entre 60.000 et 80.000 quintaux, alors que son potentiel est estimé à 200.000 quintaux par an. Une meilleure gestion et une exploitation plus rationnelle des peuplements permettraient d'accroître cette production à moyen terme, recommande la DGF. Le rapport mentionne également d'autres produits forestiers non ligneux, tels que le charbon de bois, la souche de bruyère, l'arbousier, l'oliastre, les glands de chêne, ainsi que diverses plantes médicinales et aromatiques (myrte, lavande, lentisque, cistes...), ainsi que la gemme et la résine. "La forêt algérienne recèle des potentialités en divers produits qui, pour peu qu'ils soient valorisés, pourraient contribuer sensiblement au développement de l'économie locale et nationale et assurer une augmentation substantielle des revenus des populations concernées", conclut la DGF.