La Défense civile de la bande de Ghaza a annoncé, samedi, que 200.000 citoyens de la région de Jabalia courent le risque de mourir soit à cause des bombardements sionistes, soit à cause de la faim et de la soif, à la lumière du siège terrestre imposé par l'armée sioniste depuis sept jours. Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, a déclaré dans un message vidéo qu'il a publié sur les réseaux sociaux : "Les forces d'occupation sionistes assiègent Jabalia pour le septième jour consécutif, et les habitants sont privés d'eau, de nourriture et des nécessités de la vie". Il a ajouté : "200.000 citoyens de la région de Jabalia courent le risque de mourir soit à cause des bombardements, soit à cause de la faim et de la soif, compte tenu du siège terrestre en cours". "L'occupation n'a pas permis aux équipes médicales et à la Défense civile de fournir du carburant et des fournitures médicales, ce qui se répercute sur les citoyens assiégés". Bassal a appelé les institutions internationales à "accomplir leur devoir humanitaire de protéger les citoyens de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza". Pour le septième jour consécutif, l'armée sioniste poursuit une attaque terrestre sur le nord de la bande de Ghaza, concentrée dans les zones de Beit Hanoun, Beit Lahia et le camp de Jabalia, dans le but de vider ces zones de leurs habitants.