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Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique: nécessité d'un soutien continu au groupe A3+ pour réaliser les aspirations du continent
Le ministre des Affaires étrangères de la République d'Ouganda, M. Odongo Jeje Abubakr, a souligné lundi à Oran l'importance d'un soutien continu à l'action du groupe A3+, qui accomplit un travail remarquable pour concrétiser les aspirations du continent et de ses peuples en matière de paix, de sécurité et de développement. Dans son discours prononcé lors de la session de clôture du 11e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le ministre ougandais a affirmé que "ce soutien continu ne vise pas seulement à répondre aux aspirations du continent en matière de paix, de sécurité et de développement, mais également à consolider sa présence dans les cercles décisionnels du Conseil de sécurité des Nations unies, tout en garantissant l'efficacité du groupe dans la défense des positions africaines au sein de cette instance." Il a salué le travail accompli par ce groupe, élargi notamment avec la République coopérative du Guyana, insistant sur l'importance de maintenir la tradition de dialogue instaurée par ce Séminaire, en particulier à travers le Processus d'Oran, qui rapproche les positions et renforce les liens entre les nations africaines. "Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts", a-t-il souligné. M. Odongo Jeje Abubakr a également insisté sur l'importance de finaliser les plans d'action stratégiques continentaux, qui serviront de feuille de route pour lutter contre le terrorisme, renforcer les efforts des Etats membres dans ce domaine et répondre efficacement aux menaces émergentes. Il a ajouté que le traitement des questions liées au terrorisme exige une prise en compte des causes profondes, notamment en ce qui concerne les idéologies, la sécurité humaine et la gouvernance. Le ministre ougandais a, en outre, appelé à la mise en place de programmes socio-économiques visant à autonomiser les populations africaines sur les plans économique et social, tout en ajoutant de la valeur aux ressources naturelles du continent pour éviter leur exportation à l'état brut. Il a précisé que "le simple fait de transformer 5 % des matières premières africaines avant leur exportation pourrait créer 5 millions d'emplois chaque année." Enfin, il a salué les efforts constants déployés par le gouvernement algérien pour faire réussir le Processus d'Oran et pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique des peuples africains.