Les travaux de la 42e session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), se sont poursuivis, jeudi au siège de l'UA à Addis-Abeba (Ethiopie), avec la participation du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, indique un communiqué du ministère. Les délibérations devront prendre fin, ce jeudi soir, avec l'adoption des projets de rapports et de résolutions qui seront soumis au 36e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, qui se tiendra samedi et dimanche sous le thème "Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)", précise le communiqué. En marge de ces travaux, M. Lamamra a eu des entretiens bilatéraux avec la vice-Première ministre et ministre des Relations internationales et de la Coopération de Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, et d'autres homologues africains, à l'instar du ministre angolais des Relations extérieures, Téte Antonio, du ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, du ministre ougandais des Affaires étrangères, Odongo Jeje Abubakar, de la ministre tanzanienne des Affaires étrangères, Stergomena Tax, et du ministre somalien des Affaires étrangères, Abshir Omar Huruse. Les discussions ont porté sur "l'ordre du jour de la session et le renforcement de la coopération pour aboutir à des résultats à la hauteur des défis auxquels fait face le continent africain dans les domaines politique, sécuritaire et de développement", ajoute-t-on de même source. Concernant la situation au Mali, M. Lamamra a eu des entretiens bilatéraux avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, et le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Dr. Omar Touray, lesquelles ont porté sur "les perspectives permettant la levée des obstacles qui entravent le processus de paix et de réconciliation menée par l'Algérie, en sa qualité de présidente de la médiation internationale et du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA), issu du processus d'Alger", conclut le communiqué.