L'Assemblée populaire nationale (APN) a lancé, jeudi, en coordination avec le ministère de l'Education nationale, la première édition du concours national des meilleurs travaux scolaires en langues arabe, amazighe et anglaise, sous le thème "l'Algérie et les causes justes". A cette occasion, la Commission de l'éducation, de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des Affaires religieuses de l'Assemblée, a organisé une cérémonie présidée par M. Brahim Boughali, président de l'APN en présence du président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj, du ministre de l'Education nationale, M. Mohammed Seghir Sadaoui, du ministre de la Communication, M. Mohamed Meziane, du ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), M. Mustapha Hidaoui et de la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Kaouter Krikou. Egalement présents à cette cérémonie, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Sofiane Chaib, le secrétaire général du Haut-Commissariat à l'Amazighité (HCA), M. Si El Hachemi Assad, le président du Haut Conseil de la langue arabe (HCLA), M. Salah Belaid, ainsi que des parlementaires et des cadres. Pour rappel, cette première édition concerne les élèves du cycle moyen qui concourront dans les domaines de la poésie, du conte, de l'inchad, du monologue et de la comédie, outre les arts plastiques. Les participants peuvent présenter leurs travaux en langues arabe, amazighe ou anglaise à partir de ce jour (jeudi) jusqu'au 20 novembre prochain, en attendant de sélectionner les 39 meilleures œuvres, avant de distinguer les lauréats. Ce concours, selon les organisateurs, tend à valoriser les positions constantes de l'Algérie vis-à-vis des causes légitimes dans le monde, notamment la cause palestinienne, et à renforcer les constantes de l'identité nationale parmi les générations futures, tout en concrétisant les objectifs de l'Ecole algérienne dans la formation d'un citoyen pleinement conscient, notamment en ce qui concerne ses droits et ses devoirs. Dans une déclaration en marge de la cérémonie, M. Boughali a affirmé que l'"Algérie, forte de sa diversité (Arabe, Amazighe et Islam) demeurera "toujours unie et nul ne peut nous contraindre à renoncer à nos principes clairs ou nous donner des leçons en la matière" "Le colonisateur ayant jadis commis des crimes abjects qui resteront, à jamais, gravés dans l'histoire, poursuit, après l'indépendance, son paternalisme, comme si l'Algérie est toujours une colonie", a-t-il martelé, ajoutant que "l'Algérie est aujourd'hui indépendante, et nous vivrons en toute souveraineté dans notre pays". "Imprégnée de nationalisme, la génération de l'indépendance ne peut accepter de chantage ni de surenchère", assure M. Boughali, affirmant par là même, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune "a consenti des efforts colossaux, à la faveur de son patriotisme et de ses positions courageuses, dont nous nous enorgueillissons". De son côté, le ministre de l'Education national s'est félicité de l'intérêt accordé par l'APN au système éducatif, appelant à "davantage de participation et de travail pour promouvoir l'école algérienne au niveau escompté", estimant que ce Concours représente l'un des "leviers de l'éducation intégrative, et témoigne d'une convergence de vue entre les instances et les instituons de l'Etat, notamment dans la prise en charge optimale des nouvelles générations, pour leur permettre d'adhérer autour des positions immuables de l'Algérie en faveur des causes légitimes dans le monde". De son côté, le Secrétaire général (SG) du Haut-commissariat à l'Amazighité (HCA), a affirmé que l'organisation de ces concours constituait "un pas majeur" vers le renforcement du sentiment d'appartenance nationale, et la consécration des valeurs d'unité, et de solidarité chez les générations montantes, soulignant que l'introduction de la langue amazighe en plus de la langue arabe dans ce Concours "reflète une véritable consécration des principes fondateurs de l'identité nationale, conformément aux dispositions de la Constitution de Novembre 2020".