Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé l'occupant sioniste à revenir sur sa décision exigeant l'arrêt des opérations de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), à El-Qods occupée d'ici le 30 janvier. Dans une lettre, Guterres a appelé l'entité sioniste à revenir sur cette décision en se basant sur le cadre juridique régissant les activités de l'UNRWA et son caractère irremplaçable, se référant à ses obligations envers l'agence en vertu d'un accord conclu avec les Nations Unies en 1967, et en vertu de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, qui s'applique à l'UNRWA, a rapporté l'agence de presse Wafa. Il a souligné que le droit international stipule que l'entité n'a pas le droit d'imposer sa souveraineté sur les territoires palestiniens occupés et qu'"elle ne peut pas invoquer les dispositions de sa législation", y compris la loi adoptée pour interdire l'UNRWA, "pour justifier son manquement à ses obligations en vertu du droit international". Guterres a fait référence aux résolutions de l'Assemblée générale qui ont accordé à l'UNRWA un mandat pour opérer dans ses zones d'opération, y compris El-Qods, soulignant qu'en vertu du droit international, une "puissance occupante" doit établir des mécanismes pour aider les civils dans les territoires qu'elle occupe. Il a expliqué que toute mesure empêchant l'UNRWA de poursuivre ses activités compromettrait gravement la fourniture d'une réponse humanitaire appropriée dans le territoire palestinien occupé, notant la confirmation de l'Assemblée générale dans sa résolution publiée lors de sa dixième session extraordinaire d'urgence le 11 janvier 2024, selon laquelle aucune organisation ne peut remplacer le mandat de l'UNRWA à fournir les services et l'assistance requis.