Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a présidé, lundi, une réunion au siège du ministère à Alger, en présence du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Noureddine Ouadah, sur "l'importance du développement des jeux vidéo pour promouvoir la culture algérienne et préserver le legs culturel matériel et immatériel" et sur "les moyens d'appui des start-up spécialisées dans ce domaine", a indiqué un communiqué du ministère. Cette réunion, à laquelle ont pris part des cadres de l'administration centrale des deux ministères, des représentants de plusieurs start-up, un représentant de l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (ONDA), le directeur du Centre national de la cinématographie, ainsi que le commissaire du Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda), a porté sur "le rôle croissant des jeux vidéo en tant que moyen efficace de transmission et de promotion de la culture algérienne à l'échelle mondiale", ce domaine figurant "parmi les domaines modernes offrant de grandes opportunités pour faire découvrir aux nouvelles générations le patrimoine culturel et artistique de l'Algérie, et ce de manière innovante", précise-t-on de même source. Les participants ont souligné "la nécessité d'utiliser ces jeux pour mettre en valeur le patrimoine culturel à travers la conception de jeux alliant divertissement et apprentissage, et reflétant l'identité algérienne dans leur contenu", mettant en avant les revenus considérables générés par ces industries culturelles. Dans ce cadre, M. Ballalou a écouté un exposé sur un échantillon de projets de start-up spécialisées dans la conception de jeux vidéo. Les interventions de ces entreprises ont porté sur la proposition de solutions innovantes, y compris la conception et le développement de jeux vidéo intégrant des éléments du patrimoine national, ce qui est à même de "renforcer la position de l'Algérie sur le marché mondial des jeux vidéo". Par ailleurs, le représentant de l'ONDA a été chargé de "fournir l'appui juridique nécessaire" à ces start-up afin de préserver leurs droits en termes de propriété intellectuelle, ce qui contribue à "protéger les créations algériennes contre toute exploitation illégale et à asseoir un environnement juridique propice à l'innovation dans ce domaine". La réunion a également été "l'occasion d'examiner les moyens de développer l'industrie culturelle en général, et d'œuvrer à sa transformation en une ressource économique génératrice d'emplois pour les jeunes". Les participants ont souligné "la nécessité d'encourager l'entrepreneuriat dans ce domaine et d'inciter les jeunes à innover, notamment dans le domaine des jeux vidéo et des arts numériques, désormais un des secteurs les plus prometteurs au monde".