La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, a participé, mercredi soir, aux travaux d'une séance de débat sur la loi relative à la protection et à la promotion des personnes à besoins spécifiques organisée par le Conseil national des droits de l'homme (CNDH). Dans son allocution à cette occasion, Mme Mouloudji a affirmé que "cette loi vient consacrer les dispositions de la Constitution de novembre 2020", notamment dans son article 72 qui stipule que "l'Etat œuvre à assurer aux personnes à besoins spécifiques l'insertion dans la vie sociale". La ministre a également exprimé toute sa considération au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en reconnaissance du grand intérêt qu'il accorde aux personnes à besoins spécifiques, à travers le soutien à leur prise en charge, en témoigne la promulgation d'une loi relative à la protection et à la promotion de cette frange de la société. "La loi en question repose sur une approche globale et participative de prise en charge de l'handicap", a ajouté la ministre, soulignant qu'elle "vise à travers ses cadres et procédures à renforcer la conscience collective à l'égard des différents types d'handicaps, ce qui contribuera certainement à la promotion des droits de cette catégorie dans le cadre de la réalisation des objectifs du développement durable 2030". De son côté, le président du CNDH, Abdelmadjid Zaalani a appelé les autorités publiques, la société civile et les médias à ne ménager aucun effort pour faciliter la vie à cette catégorie et favoriser son intégration totale dans la société. Il a préconisé, en outre, "d'engager une action de sensibilisation destinée aux agents administratifs, aux responsables du secteur privé et au grand public en vue de créer une synergie sociétale à même de développer chez les personnes à besoins spécifiques le sentiment d'individus actifs dans la société, entièrement intégrés à la vie sociale". La directrice de la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH), M. Atika Mammeri est revenue sur l'élargissement du mode d'intégration des personnes à besoins spécifiques, en tant qu'individus capables de servir le pays et de contribuer à sa promotion dans divers domaines.