Le rendez-vous, Botswana – Algérie, est donné, ce vendredi 21 mars à 14h. L'objectif est clair, la feuille de route, connue de tous : être prêts pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football-2026 (Groupe G). L'entame de la qualification au Mondial face à un adversaire qui promet de renverser les Verts. En attendant le coup de sifflet de départ vers la victoire promise, le sélectionneur national Vladimir Petkovic continue d'affiner sur place les ultimes réglages. Ce sera, préconisent des internationaux que nous avons rencontrés, «un véritable choc entre deux équipes qui se connaissent et qui jouent parfaitement au ballon», sans omettre de rappeler au passage que les Algériens, trônant au sommet du classement avec un parcours sans faute de 9 points. Ils affronteront un climat incertain avec cette ferme intention de confirmer leur statut de leader incontesté. Petkovic veut la victoire Il sait que cela boosterait la dynamique, il ne faut sous-estime aucune équipe, il n'est pas de cette catégorie qui se lance dans des pronostiques gagnants avant de l'affronter «le match contre le Mozambique ne sera ensuite qu'une simple formalité». «Il faut essayer de gagner, car si on gagne, ça sera plus facile de gagner le suivant», dira encore Petkovic. Les joueurs ne joueront pas avec le frein à main relevé Effectivement, les Verts restent invaincus lors de leurs cinq dernières rencontres, et ils ont su imposer leur rythme, remportant quatre victoires et concédant un seul match nul. Avec une attaque prolifique de 14 buts et une défense de fer n'ayant encaissé que 2 buts, les joueurs s'apprêtent donc à faire aussi connaissance du climat de la saison des pluies au Botswana qui s'étend de novembre à mars. Quelle que soit la température, les joueurs ne jouent pas avec le frein à main relever mais ont tout donné pour confirmer leur suprématie. Faire attention aux idées fausses «Mais attention», nous dit l'international Mustapha Kouici «il faut faire attention, dans le football ce n'est toujours pas facile, croire que parce qu'on a fait quelque chose avant qui a marché que ça va forcément marcher de nouveau». En somme, changer une option par une autre ou une stratégie par une autre ne signifie pas obligatoirement que la victoire est au bout de l'orteil. Le Botswana, troisième avec 6 points, a préparé cette rencontre depuis des mois. Les Zèbres affiche un bilan de deux victoires, un revers et deux matchs nuls. Le sélectionneur Ramorebol est dans une confiance inébranlable avant la confrontation. Interrogé par The Voice Newspaper, il n'a pas hésité à affirmer son ambition : «Battre l'Algérie ? Nous pouvons le faire, nous allons le faire. J'ai confiance en mon groupe». Si les propos du technicien botswanais peuvent sembler audacieux face à une équipe algérienne largement favorite, ils traduisent surtout une détermination sans faille. Un confrère d'un journal européen estime que son équipe, bien que considérée comme l'outsider, abordera cette rencontre avec une volonté farouche de créer l'exploit. L'entraineur Ramoreboli sait qu'il affrontera une nation du calibre de haut niveau, ce sera très enrichissant. En résumé Il a travaillé l'efficacité offensive et renforcé leur arrière-garde, ayant marqué 4 buts tout en en concédant 6. Nul besoin de signaler que le défi est de taille, tant pour les Verts que pour les Botswanais, d'autant plus que dans les deux confrontations passées avec les Algériens, la balance a nettement penché en faveur des Fennecs. Mais les Zèbres ne l'entendent pas de cette oreille, «ce match est une opportunité en or pour briser la malédiction algérienne et se rapprocher du sommet». Vladimir Petkovic s'imposera-t-il ? Le Botswana croit savoir que les Fennecs miseront sur un jeu discipliné et une organisation rigoureuse.