Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé lundi à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza afin d'ouvrir la voie à une solution politique fondée sur la Charte des Nations Unies, le droit international et les résolutions de l'ONU, rapporte mardi l'agence palestinienne Wafa. Dans des déclarations à la presse au siège de l'ONU, M. Guterres a déclaré: ''Ce à quoi nous assistons à Ghaza est un niveau de mort et de destruction sans précédent ces derniers temps, qui porte atteinte aux conditions les plus élémentaires de dignité humaine pour la population de Ghaza'', qualifiant la situation dans l'enclave palestinienne d'''horrible''. Le SG des Nations-Unies a exprimé l'espoir qu'il y ait un accord de cessez-le-feu, mais a averti qu'''un cessez-le-feu ne suffit pas. Il doit conduire à une solution.'' Et cette solution ''ne sera possible que si les Palestiniens (...) peuvent vivre dans un Etat où ils peuvent exercer leurs droits''. ''C'est la raison pour laquelle, a-t-il déclaré, une conférence sur la solution à deux Etats a été organisée ce mois-ci'', avant de rappeler que ''la présence de cinq millions de personnes à l'intérieur de leur pays et sur leur territoire sans aucun droit est une violation flagrante des principes d'humanité et des dispositions du droit international''. Le dernier bilan de l'agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre 2023, s'est alourdi à 58 386 martyrs et 139 077 blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier dernier à Ghaza après plus de 15 mois d'agression génocidaire sioniste, qui a engendré une catastrophe humanitaire sans précédent. Mais, l'armée d'occupation sioniste a violé cet accord et repris le 18 mars dernier son agression contre Ghaza, qui a pris la forme d'une vraie épuration ethnique, selon les observateurs.
