Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. El-Hadi Khaldi, a indiqué dimanche à Alger que le plan quinquennal 2010-2014 prévoit la réalisation de 321 nouveaux établissements de formation. S'exprimant au forum du club de presse des amis du président de la République, M. Khaldi a précisé qu'une enveloppe budgétaire de 119 milliards de dinars a été consacrée au secteur qu'il gère, dans le cadre du plan quinquennal, dont plus de 9 milliards de dinars seront utilisés pour finaliser les projets qui devraient être réalisés en 2009. Parmi les projets prévus durant la période 2010-2014, le ministre a évoqué l'ouverture de 39 bibliothèques au sein des établissements de formation, le désamiantage de 40 établissements et l'acquisition de 1900 équipements pour les travaux pratiques.Sur le plan social, un total de 1120 logements de fonction seront prêts entre 2010 et 2014 au profit des enseignants du secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels, a-t-il ajouté. Concernant la rentrée 2010, M. Khaldi a indiqué qu'une enveloppe budgétaire de 23 milliards de dinars lui a été consacrée, pour la réalisation, entre autres, de 25 Instituts nationaux de formation spécialisée, 40 centres de formation professionnelle, 10 Instituts nationaux d'enseignement professionnels et de 11 nouvelles bibliothèques. A propos d'un éventuel retour du bac professionnel, le ministre a été catégorique. Pour lui, la conjoncture actuelle "n'est pas propice" pour ce genre de baccalauréat, d'autant plus, a-t-il dit, "il s'agit d'une question qui doit être discutée en concert avec les secteurs de l'Enseignement supérieur et l'Education nationale". Interrogé sur "le manque" de main-d'œuvre qualifiée, constaté dans le domaine du Bâtiment, Travaux publics et Hydraulique (BTPH) pour concrétiser de grands projets, au service du plan quinquennal 2010-2014, M. Khaldi s'est limité à dire: "nous sommes un secteur formateur, nous ne sommes pas responsables des débouchés", relevant que "les personnes diplômées dans cette spécialité préfèrent travailler dans l'informel".