La Slovénie, leader du groupe C du Mondial-2010 après sa victoire face à l'Algérie (1-0) lors de la première journée, peut se qualifier dès vendredi en huitièmes de finale en cas de victoire face aux Etats-Unis qui ont forcé, eux, les favoris Anglais au partage des points (1-1). Sans jouer un grand match face à l'Algérie, les hommes de Matjak Kek ont pu néanmoins remporter l'essentiel dans ce genre de compétition, à savoir les trois points qui leur permettent d'affronter avec sérénité la suite de leur aventure sud-africaine. Dominés pendant la majeure partie de la rencontre, les Slovènes n'ont dû leur salut qu'à l'expulsion de l'attaquant algérien Abdelkader Ghezzal, suivie d'une grosse faute de main du gardien Faouzi Chaouchi sur le but. Mais vendredi à l'Ellis Park de Johannesburg (14h00 GMT), la Slovénie veut montrer un tout autre visage face aux "Yankees" et pourquoi pas enregistrer une nouvelle victoire qui la propulsera au second tour. Le milieu de terrain slovène Andrej Komac a déjà annoncé la couleur: "Nous allons gagner ce match". Le secret de la sélection slovène réside dans son bloc défensif conduit par l'excellent gardien Samir Handanovic, qui évolue dans le club italien de l'Udinese, et un esprit de corps forgé au sein d'un groupe stable depuis des années. Mais contre les USA, la mission des coéquipiers de Robert Koren, buteur face à l'Algérie, ne s'annonce pas de tout repos car l'adversaire, à l'inverse des Slovènes, a laissé une très forte impression face à l'Angleterre. En tenant la dragée haute aux Anglais, les "Yankees" ont confirmé une nouvelle fois tous les progrès déjà étalés l'an dernier en Afrique du Sud lors de la Coupe des Confédérations, où ils avaient battu l'Espagne (2-0) avant de s'incliner héroïquement en finale face au Brésil (2-3) après avoir mené 2-0. L'ossature de la sélection US repose principalement sur le solide quatuor Howard-Bocanegra-Donovan-Dempsey qui forme l'épine dorsale de l'équipe. Les Américains s'appuient sur un plan de jeu basique: une défense solide et des contre-attaques rapides, orchestrées par Landon Donovan et exploitées par les très remuants Clint Dempsey ou Jozy Altidore. Autre atout de la sélection américaine, l'engagement physique de ses joueurs qui leur a permis de rivaliser avec l'épouvantail anglais, à l'image du défenseur Oguchi Onyewu, qui n'avait que 60 minutes dans les jambes avant le début du Mondial mais qui a réussi samedi à "museler" le dangereux attaquant anglais Wayne Rooney.