La 6ème édition du séminaire national des zaouïas, consacrée cette année au "rôle de la zaouïa dans la préservation de l'héritage civilisationnel de la nation" s'est ouverte jeudi en fin de journée à Guelma en présence d'universitaires et d'hommes de culte algériens et tunisiens. Cette rencontre, organisée par la "machyakha" générale des zaouïa et l'Association de la tariqa sunnite pour se poursuivre jusqu'à samedi, réunit notamment en plus d'une riche participation algérienne, des professeurs venus des universités tunisiennes de la Zitouna et de Kairouan. Les travaux de ce séminaire, ouvert en présence des autorités locales, ont débuté par la présentation d'une série de communications, la première étant l'œuvre du Dr. Nasreddine Jouili, de l'université de la Zitouna, qui a traité de l'importance du rôle dévolu aux zaouïas dans la sauvegarde des héritages de la Oumma (nation) musulmane. Le Dr. Jouili a plaidé, dans ce contexte, pour la valorisation du rôle des zaouias, avant de faire part de la nécessité de sortir les tariqas soufies des "fausses légendes" par lesquelles l'occupant tentait de tromper les peuples d'Islam. Lui succédant, le Dr. Mohamed Benhassine, du centre universitaire de Tissemsilt, a présenté une communication en rapport avec le thème du séminaire, intitulée "le rôle des Oulémas de l'Ouarsenis dans la préservation de l'héritage civilisationnel de la nation". Quelque 700 mouridines (disciples) de la tariqa sunnite participent à cette rencontre dont la clôture, prévue samedi, donnera lieu à des recommandations.