Le récent mouvement partiel décidé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans le corps de la magistrature traduit le souci de consentir davantage d'efforts pour hisser la performance de la magistrature au niveau requis et réaliser une justice plus qualitative et plus efficiente, a souligné lundi à Alger le ministre de la Justice, garde des sceaux, M. Tayeb Belaiz. Dans une allocution lue en son nom par le premier président de la Cour suprême, M. Kaddour Beradja, à l'occasion de l'installation de M. Hamdane Abdelkader en qualité de président de la cour d'Alger, M. Belaiz a souligné que M. Hamdane Abdelkader "jouit d'une grande expérience dans le corps de la magistrature et est connu pour son intégrité et son abnégation depuis 1982". Le premier président de la Cour suprême a saisi cette occasion pour adresser, au nom du ministre, ses félicitations au nouveau président de la cour d'Alger, aux juges, aux procureurs généraux, aux greffiers et à tous les autres travailleurs qui font preuve de patriotisme et d'abnégation dans l'accomplissement de leurs missions au service de l'intérêt suprême du pays. Le représentant du ministre de la Justice les a appelés à consentir davantage de sacrifices et d'efforts pour mener à bien les démarches de la réforme de la Justice et consacrer la justice. Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs avec le précédent président de la cour d'Alger, M. Touati Seddik, ce dernier s'est félicité des efforts consentis au niveau de la cour d'Alger pour consacrer la justice, précisant que la cour d'Alger "n'a qu'une seule affaire pendante dans son calendrier 2009". Le ministère de la justice avait rendu public jeudi le mouvement partiel décidé par le président de la République dans le corps des présidents de cours de justice et des procureurs généraux. Le mouvement comporte des nominations, des mutations et des fins de fonctions. Ce mouvement est intervenu conformément aux prérogatives conférées au président de la République par les articles 77-8 et 78-7 de la Constitution et en vertu de l'article 49 de la loi organique portant statut de la magistrature. M. Hamdane Abdelkader qui était président de la cour de Constantine a ainsi été muté pour la même fonction à la cour d'Alger.