L'Union africaine continuera à appuyer les efforts visant à résoudre le conflit au Sahara occidental sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, ainsi que du Plan d'action de Tripoli, qui réitère l'attachement de l'Afrique à la tenue d'un référendum d'autodétermination pour permettre au peuple du Sahara occidental de choisir entre l'indépendance du territoire ou son intégration au sein du royaume du Maroc, a affirmé jeudi à Kampala l'Union africaine. Le rapport du président de la Commission, M. Jean Ping, à la 15e conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, qui a été adopté par le conseil exécutif souligne également que "l'Union africaine poursuivra ses consultations avec le secrétariat de l'ONU et d'autres acteurs sur la base des orientations contenues dans le Plan d'action de Tripoli". Le rapport relève, par ailleurs, que "l'impasse prolongée dans laquelle se trouve le processus de paix au Sahara occidental ne montre toujours aucun signe d'espoir, en dépit des efforts déployés par l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, l'ambassadeur Christopher Ross". Dans ce contexte, il rappelle que le secrétaire général des Nations unies a "salué l'engagement des parties, le Front Polisario et le royaume du Maroc, à poursuivre le processus de tenue de pourparlers informels restreints en préparation de la cinquième série de négociations, et les a invités à poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général, sans condition préalable, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et acceptable pour tous, qui permettra de réaliser l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". La délégation algérienne aux travaux de cette session préparatoire à la 15e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA qui se tiendra les 25 et 27 juillet prochain dans la capitale ougandaise est conduite par M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, rappelle-t-on.