Les archéobotanistes italiens ont réussi a identifier l'origine d'un lot de médicaments découverts sur l'épave d'un bateau grec, au large de la Toscane (centre-ouest de l'Italie), ont rapportés samedi les médias. Les archéologues ont affirmé que c'était en 130 avant J-C, que le bateau grecque qui fit naufrage, transportait ces médicaments et des objets en verre en provenance de Syrie. Il a fallu 20 ans de recherche à ces experts pour parvenir à dater ces objets découverts sur cette épave et à identifier les composants des comprimés qui étaient préparés par les physiciens de la Grèce Antique, affirme-t-on. "Les tests ADN ont pu révéler la présence de nombreux extraits de plantes, dont l'hibiscus et le céleri", ont indiqué les chercheurs, ajoutant que " cette découverte confirmerait les écrits de physiciens grecques tout comme les croyances en certaines vertus thérapeutiques défendues par les pharmacologues de l'époque". Dans leurs explications, ils ont fait savoir à ce propos, que la carotte, par exemple, "serait efficace contre nombre de problèmes" de santé. Ces experts citent ainsi, le physicien romain Dioscorides qui en l'an 60 après J-C, écrivait alors qu' "Ils disent que les reptiles n'attaquent pas es personnes qui en ont mangé, et cela aide à concevoir". Pour les médias," le doute sur ces remèdes avait été largement partagé par les savants et scientifiques et une partie du travail des archéobotanistes actuels est de vérifier si certains des médicaments utilisés seraient effectifs dans le traitement de maladies". Un chercheur américain du Musée National d'Histoire naturelle à Washington D.C. cité par ces médias, se demandait "si ces anciens médicaments pourraient ouvrir de nouvelles voies à la recherche pharmacologique".