Les opérations de vote pour le référendum constitutionnel ont débuté dimanche au Niger, un scrutin devant marquer le retour de la démocratie dans le pays après le coup d'Etat de février dernier à l'encontre du président Mamadou Tandja. Quelque 6,7 millions de personnes, sur une population totale de 15 millions d'habitants, sont appelés à ce rendre dans les bureaux de vote qui ont ouvert leurs portes à 08H00 locales (07H00 GMT) pour se prononcer sur une nouvelle constitution. Les électeurs devront répondre par "oui" ou par "non" à cette consultation populaire, censée amorcer une transition démocratique, après une grave crise née de l'adoption en août 2009 de la loi permettant au chef de l'Etat Mamadou Tandja de se maintenir au terme de son second mandat. Après ce scrutin référendaire, une élection présidentielle et des législatives doivent se tenir le 31 janvier 2011 dans le pays. Le nouveau texte fixe à 35 ans l'âge minimum requis pour être candidat à l'élection présidentielle sans aucune limite, et comporte une proposition d'amnistie aux auteurs du coup d'Etat du 18 février dernier ayant conduit au renversement du président Tandja.