Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a affirmé dimanche à Alger que l'Etat algérien renforcera les instruments et mécanismes de contrôle et de répression en matière de lutte contre la corruption et la dilapidation de deniers publics.M. Ouyahia qui répondait aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du débat autour de la Déclaration de politique générale, présentée la semaine dernière, a souligné que ces mécanismes portaient sur la formation et la qualification des cadres chargés de la gestion des deniers publics et la désignation, au niveau de chaque commune, de contrôleurs financiers et de magistrats et d'expert auprès des ministères pour examiner les marchés publics. A cet effet, une instruction a été donnée à toutes les entreprises publiques pour recourir aux services de cabinets d'avocats, a-t-il annoncé Concernant le durcissement des sanctions, le Premier ministre a indiqué que toutes les lois amendées dans le cadre de la lutte contre la corruption seront appliquées "avec rigueur" affirmant la détermination du Gouvernement à poursuivre cette lutte jusqu'à l'éradication du fléau. A une question sur le classement de l'Algérie par les rapports des organisations internationales sur la corruption, M. Ouyahia a répondu que ses rapports n'étaient pas objectifs parce que, a-t-il dit, l'Algérie refuse de s'incliner.