Le projet de fibre optique Alger-Abuja consacrera d'une manière "effective" les perspectives de coopération et de partenariat interafricains et répondra aux recommandations de l'initiative du partenariat de développement en Afrique (NEPAD), a estimé, mercredi à Oran, le directeur général d'Algérie Telecom, Dabouz M'hamed. M. Dabouz a indiqué à l'APS, en marge de la 2e journée du congrès international sur les stratégies de technologies de l'information et de la communication (TIC), que ce projet permettra de renforcer les structures d'interconnexion des pays d'Afrique et de mettre en place des règles solides, pour assurer une meilleure qualité des prestations dans le domaine de l'Internet et de renforcer le raccordement entre l'Afrique et l'Europe. Il permettra aussi d'ouvrir la voie aux opérateurs africains en vue d'établir des accords et des protocoles concernant les travaux dans différents domaines du marché des télécommunications comme la téléphonie et l'Internet, a-t-il ajouté. Le même responsable a indiqué que l'extension et l'expansion du projet de fibre optique entre Alger et Abuja à d'autres pays africains "est techniquement possible", ajoutant que de nombreux pays africains ont exprimé leur intérêt à relier leurs réseaux à ce projet d'envergure continentale et stratégique. Il a souligné que ce projet, qui comprend l'Algérie, le Niger et le Nigeria peut relier le nord et le sud du continent, par fibre optique, en notant "l'intérêt du Mali à relier son réseau". Selon M. Dabouz, cette infrastructure (sur une distance totale d'environ 5.000 kilomètres dont 2.500 km à l'intérieur du territoire national) sera réalisée selon les technologies les plus avancées dans ce domaine. Il a ajouté que des études techniques pour la détermination du tracé de ce projet concernant la tranche Algérie seront lancées prochainement. Un appel d'offres international pour la sélection des opérateurs spécialisés dans ce domaine a été lancé. Il a signalé également que le cahier de charges techniques a été achevé récemment en plus de l'installation de commissions mixtes entre les pays partenaires pour discuter et étudier les questions liées au montage financier du projet.