Un sommet euro-méditerranéen des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires, s'ouvre, mercredi à Rome, en présence de quelque 150 représentants de conseils des 16 pays de l'espace euro-méditerranéen, dont l'Algérie. Le sommet annuel de deux jours, devrait débattre entre autres thèmes, de la mise en place d'une assemblée des conseils et institutions de l'Union pour la Méditerranéen (UPM), selon le programme de la réunion. Le débat autour de ce projet prévu jeudi devrait être conduit par le président du Conseil économique et social d'Algérie, Mohammed Seghir Babes, qui a été également désigné en tant que membre du groupe de travail chargé d'élaborer le projet de statut de cette future Assemblée, selon la même source. A cette occasion, une présentation du projet de statut de l'Assemblée sera faite par des représentants des CES faisant partie de ce groupe de travail, a-t-on ajouté. "L'initiative de créer une assemblée a été proposée par le Comité économique et social européen (CESE) et ses partenaires dans l'UE et dans les pays partenaires méditerranéens", a-t-on indiqué. Il s'agira de "fournir une structure institutionnelle permanente" pour le réseau existant des conseils économiques et sociaux et institutions similaires euro-méditerranéens, créé en 1995 dans le cadre de la déclaration de Barcelone, selon ses promoteurs. La future assemblée aurait le statut d'un organe consultatif au sein de la structure institutionnelle de l'UPM, à l'instar de ce qui a été réalisé au niveau de l'Assemblée parlementaire de cette institution et de l'Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM). "L'idée d'une assemblée pour la société civile avait déjà été soulevée dans une résolution du Parlement européen du 19 février 2009 dans laquelle il est demandé d'assurer la participation de la société civile au sein de la structure institutionnelle appropriée de l'Union pour la Méditerranée", a-t-on précisé. La proposition actuelle prévoit une présidence et un bureau rotatifs entre pays membres, ainsi qu'une "répartition égale" des sièges entre d'une part les CES nationaux ou institutions similaires de l'UE et le CESE et d'autre part les CES nationaux ou institutions similaires des 16 pays partenaires "afin de garantir un équilibre Nord-Sud", a-t-on indiqué.