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Plan de protection du site historique "Siga" (Ain Temouchent)
Publié dans Algérie Presse Service le 11 - 11 - 2010

L'élaboration d'un plan de sauvegarde des vestiges historiques de Siga, dans la commune de Oulhaça (35 km d'Ain Temouchent), a été adoptée dernièrement par l'assemblée populaire de la wilaya (APW). Proposé par la direction de la culture de la wilaya pour un classement national, ce patrimoine archéologique a fait également l'objet d'une suggestion de réhabilitation au même titre que l'île de Rachegoun, ainsi que la mosquée
et la Zaouia de Sidi Yakoub. En dépit de son importance historique et archéologique, ce site a subi, ces dernières années, des altérations et des actes de déprédation dont la réalisation d'une route en son sein.
Pour atteindre ce site, il faudra chercher au sud ouest de la Tafna en empruntant le pont qui enjambe ce cours d'eau à son embouchure, et faire quelques kilomètres à travers une riche vallée intérieure pour trouver en premier Siga, située à 14 km à l'est de Oulhaça.
Mis à part les fouilles algéro-allemandes, effectuées en 1978, ces vestiges ont toujours constitué une énigme. Hormis les murs en ruines de quelques habitations encore visibles ici et là, seul un bassin avec son aqueduc, qui amenait de l'eau par gravitation depuis une source à quelques trois kilomètres, a été dégagé.
Le travail de l'équipe algéro-allemande a permis aussi la mise au jour d'une maison composée de plusieurs pièces, dont des gravures rupestres, des ustensiles agricoles et hydrauliques, ainsi que des pièces de monnaies à l'intitulé du roi Syphax et son fils Firmin.
Il s'agit là de la première monnaie nord-africaine.
L'essentiel du site de Siga, qui pourrait s'étendre sur plusieurs kilomètres carrés, n'a pas fait l'objet de fouilles et aucune limite n'a été tracée, en dépit de son "classement d'urgence" au début de la dernière décennie, a-t-on indiqué.
Ces vestiges constituent également un patrimoine touristique inépuisable pour le développement de la région, a affirmé le directeur du tourisme en mettant l'accent sur la nécessité d'investir dans ce domaine.
Nonobstant le tourisme rural, cette action ne manquera pas de développer des petites et moyennes entreprises spécialisées dans la fabrication de produits artisanaux locaux, a-t-il estimé.
D'autres sites historiques, à l'instar de la mosquée de Sidi Yakoub et la zaouïa Djazoulia, pourraient être proposés à ce genre d'action, a-t-il ajouté.
Le plan de protection proposé vise à organiser les opérations de construction, d'urbanisme et de génie civil à l'intérieur du site de Siga.
Outre l'intérêt historique et culturel de cette sauvegarde, ce projet contribuera à l'aménagement du site et sa dotation en infrastructures de base (routes, eau, gaz, électricité, téléphone, notamment), ont affirmé plusieurs intervenants.
Le plan se penchera également sur l'organisation de fouilles et le désenclavement de la région.
Aujourd'hui, la capitale africaine, du royaume des Massaesyles (Siga) abrite un village portant le même nom et où se sont installés les premiers habitants, peu avant l'indépendance du pays.
Le président de l'association Siga, Miloud, natif du lieu, £uvre avec le peu de moyens dont elle dispose, à sauvegarder ce site et ses pièces archéologiques, parfois découvertes par hasard, à l'instar d'une "amphore" mise à nu par des enfants pendant leurs jeux.
L'essentiel de ces pièces archéologiques sont rassemblées au musée d'Ain Témouchent ou celui d'Oran pour les plus anciennes découvertes.
Les fragments d'amphores puniques datant du cinquième siècle et les nombreuses poteries ibériques, retrouvées à Siga et Rachegoun, laissent penser que la navigation y était développée.
Miloud ne conserve que quelques pièces de monnaies à l'effigie du roi Syphax et de Massinissa. Il souhaite pouvoir construire un siège pour l'association qu'il a créée en 1989, afin de regrouper toute la documentation relative au site et constituer un point d'information et d'orientation.
L'été 2005, Miloud raconte avoir été alerté par des traces de pilleurs de tombes qui se sont introduits dans le mausolée de Syphax. Isolé à près de 200 mètres d'altitude, le tombeau doit être constamment surveillé, a-t-il suggéré.
Du haut de la colline où il fut bâti pendant le règne du roi Syphax (203-220 av JC), le Mausolée domine toute la région de Siga, la capitale du royaume des Massaesyles qui occupaient un immense territoire s'étendant du Maroc oriental à l'extrême-est de l'Algérie, dont il couvrait les deux tiers ainsi qu'une partie de la Tunisie.
Un peu partout sur des positions stratégiques d'un autre sommet, des ruines encore visibles attestent de l'existence de la cite royale érigée, non loin de l'embouchure maritime par laquelle pouvaient alors remonter les bateaux jusqu'au port fluvial de la ville. Siga et le Portus Sigensis ont emprunté leur nom au fleuve Siga, aujourd'hui Tafna.
Le millier d'habitants de Siga vivent, actuellement, au même rythme que leurs ancêtres par l'exploitation de la terre qui produit, lorsqu'elle est bien
irriguée, de magnifiques agrumes et des fruits parfumés.


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