Un atelier régional maghrébin s'est ouvert mardi à Tunis sur le renforcement des capacités des pays maghrébins dans les domaines de la préservation des ressources génétiques et la gestion des banques de gènes en vue de mettre un terme à la dépendance alimentaire. Cette session de formation, organisée à l'occasion de l'année internationale de la biodiversité, a pour objectif de consolider la recherche dans ce domaine et de développer le patrimoine génétique végétal et animal, dans le sens d'une meilleure adaptation aux changements climatiques. La finalité étant de garantir la sécurité alimentaire des pays maghrébins. A cette occasion, Nadhir Hamada, ministre tunisien de l'environnement et du développement durable, a mis l'accent sur l'enjeu de consolider la capacité des pays de la région maghrébine et dans le monde en général, de diversifier leurs ressources génétiques afin de faire face à la croissance démographique et de réduire l'impact des changements climatiques. Amin Kalak, représentant de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO), a, pour sa part, mis l'accent sur la responsabilité des différentes parties (citoyens et gouvernements) dans la consolidation et l'utilisation optimale de ces ressources.